• Chapitre 2

  • Driiiiiinnnnnng !
    La cloche sonna, et nous nous retrouvâmes dans la cour de récréation. Comme toujours, tous les 5ème étaient sous le petit préau, et ça convenait à tout le monde, car c'était l'endroit où il faisait le plus froid. Mais nous utilisions les techniques des manchots : les plus doués en télépathie étaient au centre d'un grand cercle que nous formions pour nous réchauffer, et les moins bons étaient vers l'extérieur. Je savais que c'était injuste, mais nous avions voté, et je ne me plaignais pas, car j’étais au milieu du cercle, avec Aglaé Hael, Eric Kenan, Eléonor Breena, Nogait Meryl et Enzo Keelin. Tessa et Théonis, des sixièmes qui avaient redoublé, vinrent nous rejoindre dans le cercle.
    - Il fait froid, gémit Margot, qui était vers l'extérieur du cercle.
    C'est vrai, qu'aujourd'hui, le temps n'était pas génial. En même temps, nous étions en février...
    - Tu veux ma place ? lui proposais-je. Le froid ne m’atteint pas.
    - C'est de la triche, protesta aussitôt Marc, un gars de 5°B. On a voté, on reste à nos places.
    Margot me remercia du regard et repris sa discussion avec sa voisine, Amy. Je soupirai. J'avais voté contre cette lois, car je savais que je faisais partie de l'élite, et je trouvais injuste que les moins bons soient à l’extérieur.
    - Le soleil ! s'écria soudain Victor.
    Nous nous précipitâmes aussitôt vers lui. 
    - Je ne vois pas pourquoi vous m'avez empêché de tricher, grommela soudain Nogait, nous rappelant ce qu'il avait voulu faire en maths.
    - Parce que tu ne trouveras jamais de solution si tu vas à chaque fois chercher dans les esprits des autres, rétorqua Estela.
    - Bien dit, ajouta Adèle.
    - Pfff... On a tous des pouvoirs magiques, pourquoi devrait-on les étouffer ? fit Eric.
    - Tu ne les étouffes pas lors des cours où tu nous transmets tes âneries ! grogna Aglaé.
    Quand j'entendis un ricanement, je me tournai vers son propriétaire :
    - Ça compte pour toi aussi, Alec !
    - Vas-y, dis que seule les filles se tiennent tranquilles ! s'écria John.
    - C'est un peu ça, fit Naomie.
    Cléo et Gloria approuvèrent.
    - Attention, voilà Lou ! nous avertit Line.
    Ils s'écartèrent pour laisser passer la 3ème, qui venait me voir :
    - C'est juste pour te prévenir, me dit-elle, que demain soir, pour le patin, c'est ma mère qui vient nous cherchez.
    - D'accord. Merci.

     Elle haussa les épaules et rejoignit Casey et Hyna, la petite amie de mon frère.

    - Ils sont Motus, fit Victor, le cousin de Line, comme si nous ne le savions pas.
    - Oui.
    En résumer, les 3èmes (Casey, Hyna, Lou...) étaient des Motus, capable de ressentirent les émotions. Les 4èmes (Diane et les autres de son âge) étaient Sermones, capable de parler toute les langues possible et inimaginable. Nous, les 5èmes, nous étions Télépathes, et les 6ème étaient des Nixs, capable de contrôler la neige, le givre et la glace... Je regardai l'ensemble des 5èmes. Parmi cette quarantaine de tête, plusieurs m'étaient très chère : tout d’abord, Aglaé Hael. Grande, les yeux bleus-gris, les longs cheveux blonds, on nous prenaient régulièrement pour des sœurs. Nous avions les mêmes goûts musicaux, et les même passions.
    Vint Eléonor Breena. Je la connaissais depuis mes 2 ans, et nos mères étaient amies. Ses cheveux mi-long acajou et ses yeux vert-bruns remplis de paillette d'or faisait d'elle l'une des plus belle fille que je connaisse.
    Naomie Dubh, elle, était tout aussi belle : ses longs cheveux noirs étaient souvent retenus en chignon pour ne pas qu'ils la dérange quant elle travaillait... ou faisait des bêtises. Ses yeux, aussi bleu que l'océan, étaient ensorcelant, et ressortaient étonnement au milieu de sa peau brune. Passionnée d'informatique et de math, elle était indéniablement la meilleur dans cette matière.
    Juliette Murphy était mi-suédoise, mi-norvégienne. Ses cheveux blond pâle et ses yeux clair l’attestait. Elle était probablement la plus calme d'entre nous : elle savait toujours nous faire taire ou nous calmer.
    Line Helori était sans conteste la fille la plus courageuse et positive que je connaisse. Elle était petite, mais aimée de tous le monde. Ses yeux étaient presque aussi sombre que ses cheveux, et sa peau était mate, à l'instar de Nogait.
    Nogait faisait toujours des bêtises. Les profs connaissaient bien son sourire satisfait ou bien malicieux. Quand il faisait ce genre de sourire, un pommette gauche apparaissait, et ses yeux noirs pétillaient. Depuis longtemps, nous l'avions nommé entre nous au "Top 10 des plus beaux garçons du collège". Naomie, surtout.
    Autre "Top 10", Eric Kenan. Il avait les yeux aussi bleu que le ciel d'azur, les cheveux noirs bouclés, et un sourire enjôleur. De plus, il était intelligent, drôle et gentil. Pourtant, avec lui, les choses se corsaient toujours : impossible de le rendre sérieux. Et pas que : il était amoureux d'Aglaé, qui lui rendait parfois ses avances, à coté de la pauvre Eléonor qui ne souhaitait que qu'il la remarque. Ce sujet était devenu épineux depuis quelques temps.
    Victor Helori n'entrai malheureusement pas dans le "Top 10", mais était l'un des plus gentils garçon que je connaissais. Drôle, longs à la détente, ses yeux bruns clair pétillaient souvent et un sourire illuminait toujours son visage quelque peu rondelet. Ses cheveux étaient brun-blond. Il était le cousin de Line.
    Bien sur, il y avait aussi Gloria, Cléo, Margot, Amy, que j'appréciais énormément. Mais les huit précédents, je les considérait plus que comme mes amis : un semblant de famille. Dans ma classe, il y avait aussi Hedy, Estela, Adèle, Quentin, Alec, Paul, Swen, Tom, Antoine, Luc, puis August et Ron, les jumeaux. Il y avait plein de différence entre nous tous, mais aussi un grand point commun : notre don.
    Dans l'autre classe, il y avait également Rose, Théa, Julie, Sophie, Léana, Wendy, Maelys, Summer, Pomme, John, Percy, Kevin, Fabian, Marc, Enzo, Théo et William. Nous étions les seuls à savoir que les autres avaient des pouvoirs. C'est sur que lorsque l'on était Télépathe, ça facilitait la "communication". La cloche sonna à nouveau. Nous avions sport. Génial. Ping-pong. Nous nous rangeâmes devant la tour qui menait au gymnase. La prof, Mme Anne nous fis monter. Nous nous changeâmes, et rejoignis le gymnase.
    - Alors, les enfants, fit la prof, je vais vous classer par niveau...
    C'était bon, Swen et Quentin se faisaient des passe de balle par Spiritus, Estela, Line et Adèle discutaient... 5 secondes. La prof était vraiment forte pour perde l'attention de ses élèves. Je soupirai. Génial.
    " Tu es forte en ping-pong ?" me demanda Aglaé.
    "Bof. Je ne sais faire que des tournantes. Pourquoi j'ai l'impression que la prof va me mettre dans un groupe nul ?"
    "Sais pas."

     La prof avait dut voir que je n’étais pas concentrer, car elle cria :

    -Mademoiselle Nobiles ! S'il vous plaît, un peu de silence.
    Plusieurs se mirent à ricaner. Nobiles. C'était mon vrai nom de famille, mais je le détestais. Il était trop savant, trop arrogant. C'était un nom d'ancienne famille. Il y avait cinq grande Vieille Familles. Les Nobiles et les Brendan, une autre vieille famille, étaient les deux plus vieilles familles, les plus riche, aussi. Et avec ce nom, j'avais l'impression d'être favorisé dans tous les milieux. Et je détestais ça.
    - Justement, Elyse avec Quentin et Ron, m'acheva Mme Anne.
    "Oh non !!!" pensa Quentin.
     Tout comme moi. Seul Ron resta silencieux, mais je vis qu'il n'est pas ravi d'être avec moi. Nous prîmes nos raquettes et une balle et nous commençâmes un match.

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