- Avant, à la naissance des enfants des grandes famille, commença Casey, les enfants nouveaux nées étaient amenés chez l'Oracle.

- L'Oracle ? s'étonna Gaëlle.

- Oui. C'était un homme ou une femme au pouvoir d'Oracle. Alors, l'Oracle voyait peu être l'avenir de l'enfant, et donc son futur pouvoir. Il ne donnait au parent que son pouvoir. Alors, si le pouvoir était sans danger, bon et doux, une grande fête était organisé pour célébrer une nouvelle naissance.

- Mais si ce n'est pas le cas ? Si le pouvoir de l'enfant était dangereux ? demanda Gaëlle en finissant ses framboises.

Le visage de Casey s'assombrit.

- On appelle cela les pouvoirs maudit. Mais je n'en connait que deux, alors je ne peux pas tous te les citer.

- Alors ?

- Alors là, il n'y avait que deux solutions. Dans le meilleur des cas, ses parents le gardait. Alors, soit ils le disaient sans-talent, soit ils le disaient Illisible.

- Illisible ?

- C'est quand un Oracle n'arrive pas à lire l'avenir de l'enfant. Ce n'est pas si rare.

- Tu as parler de deux solutions. Quelle est la deuxième ?

- La deuxième... (Casey hésita. Après tout, sa fille n'avait que onze ans, trop jeunes pour savoir les noirs problème des pouvoirs. Mais il fallait qu'elle sache un jour, et il voulait que ce soit par sa bouche.) Les parents décidaient de tuer ou d’abandonner le bébé.

Gaëlle sursauta.

- Quoi ?

Casey soupira.

- Oui. Il y avait une loi, pour ça. C'était légal.

- Mais c'est horrible !!!

- Pas forcément, avança Casey. La personne qui avait dicté cette loi avait de bonnes intentions.

- Comment on peut avoir de bonnes intentions quand on passe une loi qui permettait de tuer un bébé ? Qui était l'inventeur ?

- L'inventrice. C'était une femme.

-En plus !

- C'était Elyse-Lucia.

Gaëlle réprima un haut-le-cœur.

- Pourtant, dans les histoires que raconte Isis, c'est elle la gentille !

- Mais elle pensait bien faire en donnant cette loi !  Écoute comment elle l'a écrit : hum hum, alors... "Toute personne, femme ou homme, citoyen ou esclave, enfant ou vieillard peut décider, si il trouve qu'il ne peut pas vivre normalement avec son pouvoir, de mettre fin à ses jours par trois solutions : le poison, le poignard, ou un moyen du Conseil. Si la personne n'est pas en état de prendre une décision seule, la charge revient à ses plus proches parents, généralement les parents en priorité, puis les enfants. La demande sera examinée par le Conseil, puis acceptée si le demandeur est décrété sain d'esprit." En écrivant comme ceci, Elyse-Lucia permit non seulement au vieilles familles de pouvoir abandonner l'enfant si il risque de détruire l'honneur de leur maison, mais en plus, elle le mets comme si elle se souciait de l'avenir de l'enfant.

- Sa loi fut accepter ?

- Oui, à l'unanimité. Ça aurait pu s'en finir ainsi, une histoire sans suite. Mais le destin en voulait probablement à Elyse-Lucia car il se vengea.

- Comment ? demanda Gaëlle.

- Quand Lucia, sa plus jeune fille encore vivante, déclencha son pouvoir...

- C'était un pouvoir maudit, devina Gaëlle.

- Oui, acquiesça Casey. Un des seuls que je connait. Le fait est que Lucia demanda la mort. Elle se présenta devant le Conseil, qui la jugea sainte d'esprit. Pourtant, Elyse-Lucia leurs avait offert de l'argent pour refuser son offre, mais la peur des Conseillers eu raison d'eux : ils étaient terrifier par les pouvoirs maudits. Le reste de la tribu était plus partager : ils avaient apprécier cette petite fille qui leurs rappelait Elyse-Lucia avant Vercingétorix, mais son nouveau pouvoir les terrifiaient. Lucia entra dans une grande maison, ou elle avait le choix entre le poison, le poignard, et un autre moyen du Conseil, inconnu de tous. On ne sait pas le quel Lucia à choisi, mais on ressortis son corps quelques heures plus tard, et on l'enterra au cimetière du village. Elyse-Lucia s'en voulut toute sa vie, et ses dernière paroles avant de mourir furent pour Lucia.

Gaëlle essuya une larme.

- C'était sa punition. C'était un risque qu'elle avait accepter de prendre.

Il y eu un petit silence.

- Mais quel était le pouvoir de Lucia ? demanda Gaëlle.

Casey plongea son regard dans le sien.

- Elle avait le don d'invoquer et de voir les morts. C'était une Mortem.

Le sang de Gaëlle se figea. Lucia était une Mortem. Et, elle, Gaëlle Nobiles, héritière des Nobiles, était aussi une Mortem. Alors ça voulais dire que... la loi pouvait s'appliquer aussi à elle ? Voilà qui était intéressant...