• Chapitre 9

  • - Une Drake !?! s'époumona Lyne.

    - Chut ! pesta Nout.

    - Tout va bien ? demanda Juliette, plus prévenante.

    Nous étions au CDI, cachés parmi les étagères. Mes amies et Orion étaient présent.

    - Il faut que tu aille le dire aux profs, fit Peter en fronçant les sourcils.

    Je sursautai. Et Peter. J'avais oublié sa présence. Je lui jeta un regard en coin, et vit qu'il paraissait sincèrement inquiet.

    - Si ils ne t'ont pas eu, il va y avoir des représailles, poursuivit-il. Tu devrais te cachée...

    - Ce n'est pas une lâche, elle, riposta immédiatement Nout.

    - Tu me traite donc de lâche ? répondis froidement Peter.

    Nout ne répondis pas, mais essuya la cicatrice qu'avait laisser le couteau de la Drake sur sa joue. Mme Alice avait dit qu'elle disparaîtrais, et sa cause officiel était le fait qu'une branche d'arbres l'avait fouettée. Le regard de Peter se durcit. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais fus interrompus par la sonnerie, annonçant la récréation. Nous sortîmes tous, en silence, choqués par ce qui était passé entre Nout et Peter. Nous commençâmes à entendre nos camarades dans la cours de récréations. Nous y pénétrâmes. Et là, je ne pus retenir un juron. 

    - Quoi ? demanda Orion.

    Le ciel. D'une teinte iris, on avait l'impression de voir courir de fin fils électrique sur sa surface. Il correspondais parfaitement à la description du livre "Le guide des pouvoirs".

    - Un champ de force ! m'écriais-je.

    Mes amis froncèrent les sourcils.

    - Où ? demanda Margot.

    Je ne fis pas attentions à elle.

    - Pitié, pas ça... priais-je en me précipitant vers la vie scolaire.

    Je pénétra en grand fracas dans le bureau du CPE.

    - Un champ de force ! criais-je. L'école est sous un champ de force !

    M. Adam leva la tête, surpris.

    - Quoi ?

    - L'école !  hurlais-je presque. Un Carcerem à crée un champ de force au dessus ! Vous ne le voyer donc pas ?

    M. Adam regarda le ciel par la fenêtre. Il ne semblait rien voir, en effet.

    - Euh... Isis, tu ferais mieux d'aller voir le principal...

    Avec un feulement de rage, je sortie en courant du bureau et me dirigea vers les escaliers. Je les monta quatre à quatre, et filais-je vers la direction. Voyant la porte fermée, je sauta sur la poignée, et elle s'ouvrit à la volé. M. Côme et Maria sursautèrent. M. Côme prit une mine sévère.

    - Isis, on frappe avant d'entrer chez un supérieur !

    - Un champ de force ! lui criais-je. Il y a un champ de force autour de l'école !

    M. Côme sembla surpris, puis poussa un juron.

    - Aller me chercher Léo !

    A ces mots, la porte s'ouvrit un deuxième fois, percutant le mur, et le prof d'Histoire-Géo, M. Léo surgit, l'air paniqué.

    - Il y a un champ de force autour de l'école ! Et je n'y suis pour rien !

    - C'est ce que je disais ! m'emportais-je. Attendez une minute, repris-je en me tournant vers M. Léo. Vous êtes Carcerem ?

    - Ce n'est pas le moment d'en parler ! fit la voix autoritaire du proviseur. Suivez-moi !

    Il sortit de son bureau, et M. Léo et moi le suivîmes. Notre proviseur était plutôt grand, vieux, aux cheveux blanc et au yeux bleus, et dégageais de lui une force incroyable et une puissante autorité. Il peut être aussi très sympa : mon frère m'a raconté qu'il venait parfois faire des babys foots avec les élève. Une fois, il nous avais même aider, mes amies et moi lors d'un petit bac. Mais à présent, il semblait furieux. Je devais presque courir pour les rattraper, M. Léo et lui. M. Léo était le prof d'Histoire-Géo. Je l'avais parfois eu en 6ème. Cette année, j'avais Mme Estelle. Nous sortîmes dans la cour, sous les questionnements étonnés des autres élèves. M. Côme me lança un regard.

    - Que vois-tu ?

    Je lui décris alors le ciel, d'un violet irisé et les fils de même couleurs qui parcourait ce dôme. M. Léo me regarda, puis demanda :

    - Tu peux le voir ?

    - Tout le monde ne le peut pas ? fis-je, étonnée.

    - C'est une particularité très rare de voir les champs de force, répondis le principal, blanc comme un linge. 

    Il se tourna vers M. Léo.

    - Fais sonné l'alarme. 

    Immédiatement, le prof d'Histoire-Géo couru à la vie scolaire pour sonner le signal, mi-hurlement, mi-klaxon. Tous les élèves se précipitèrent alors vers l'étude, accompagnés par les professeurs, effrayés. 

    - Allons voir où s'arrête cette barrière... déclara M. Côme en retenant Mme Carole, Mme Laure (la prof d'Allemand), M. Christophe et Mme Estelle. Viens, Isis.

    Mme Laure était une petite femme aux cheveux court, teintés roux, presque rouge, aux yeux noisettes. Mme Carole, notre prof de français était grande, la peau bronzée et les cheveux blonds très clair et les yeux vert, plus clairs que les miens. Mme Estelle était elle aussi grande et élancée, avec les cheveux noirs de jais et les yeux d'un bleu océan. Je les suivis, docile. Nous commençâmes à nous avancer vers la barrière magique, qui nous interdisait de passer à la primaire. 

    - Attention, fis-je, me rappellent que j'étais la seule à voir le champ de force. 

    M. Côme tendis la main, toucha le champ de force... et se fit éjecter à trois mètre ! Tandis que Mme Estelle allais le chercher, je m'approchai du dôme. Il avait la couleurs et l'odeur des lilas de mon jardin. Je l'effleurai des moustache, et sentie les vibrations du dôme, que l'ont pourrait qualifier de voile. Mais il ne me repoussai pas. Curieuse, et sous les regards médusés des profs, je franchie lentement le champ de force. Je me retournai alors et rejoignis les adultes de l'autre coté de la barrière.

    - Le champ de force n'a aucun effet sur moi ! m'exclamais-je, étrangement heureuse.

    M. Côme fronça les sourcils.

    - Ce n'est pas normal... murmura-il.

    - Rappelle-toi, Côme, que certains pouvoirs empêche les champs de force ou bien les Figeur de les toucher, intervins Mme Carole. Tu nous as dit que ça s’appelait les pouvoirs "boucliers".

    - Mais elle n'en possède aucun qui la protège ! La Télépathie n'est pas...

    Soudain, une voix féminine retentis dans tout l'espace confiné par le champ de force :

    - Vous êtes prisonniers de notre Carcerem ! clama-elle. Donnez-nous Isis, et aucun mal ne vous sera fait !

    - Jamais ! cria alors Mme Estelle, et cela me fit chaud au cœur.

    La voix reprit, contente d'elle :

    - Nous vous assiégeons donc. Personne ne pourra sortir, personne ne pourra rentré. Les enfant mourons de faim sous vos yeux. Tout ça parce que vous n'avez pas voulu donnez Isis.

    - Vous n'oseriez pas ! rugit M. Cristophe.

    - Je vais me gênerais. Vous pouvez tous mourir, c'est Isis que je veux.

    - Monstre sans cœur, pesta Mme Laure.

    Elle ajouta même quelque jurons en allemand, que je ne compris pas.

    - Attendez ! m'écriais-je. Je veux bien me livrer !

    - Hors de question, Isis, fit Mme Carole de sa voix douce. Tu es une de nos élève, et nous ne sacrifierons jamais un élève pour en sauver un autre.

    - Mais là, il s'agit de sauver TOUS les autres. Et vous.

    - Vous n'aurez jamais Isis ! hurla M. Côme.

    - Dans ce cas, je vais tous vous traqué, et ce pour toujours. Vous avez crus pouvoir vivre ici sans peine ? Sans inquiétude ? Malheureusement, ça ne se passera plus jamais ainsi. Tous les enfants magique qui naîtrons, je les tuerais de ma main. Tous ceux qui ne sont pas sous mon champ de force, nous les hypnotiserons, pour les forcer à... je ne sais pas... sauter de leur fenêtre de chambre, se précipiter sous les roues d'une voiture... Bientôt, plus une âme vivante ne vivra dans ce village. Il deviendra maudit. Et vous, vous mourrez de faim, de soif et d'isolement. Vous ne tiendrez pas longtemps. Et ce sera la fin de la Cinquième maison, celle que l'ont disait si secrète, si mystérieuse... et si puissante.


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