• Chapitre 6

  • - Isis ! Isis, calme toi ! Tout vas bien !

    J'ouvris les yeux, transpirante de sueur, mon cauchemar encore en mémoire. Aglaé était pencher sur moi et me souriait. Nous étions entourés d'arbres.

    - Où sommes nous ? demandais-je, désorientée.

    Elle me prit dans ses bras, et me mena doucement vers un endroit où les arbres s'écartaient, et d'où on pouvait voir...

    - Le Machu Picchu, murmurais-je.

    En contre bas, les vestiges de l'ancienne cité Inca était grouillante de vie. Des touriste déambulais entre les lamas, maîtres de ce domaine. La cité était tel que je l'avais présenter sur mon exposer, quelque mois auparavant. Quelques petites maisons, sûrement refaites, des ruines des autres maisons, nous indiquant leurs positions d’antan, et celles de leurs portes, toujours tournées vers l'Est. Nous étions sur une petite montagne juste au dessus du mont Huayna Picchu, "Jeune Sommet". Aglaé me posa et je tourna la tête vers les autres. Diane, Wanda, Owen et Mme Carole préparaient les lits pour la nuit, qui ne surviendrait pourtant pas avant longtemps, avec de la mousse et de la paille. Mme Estelle revenait avec du bois comme pour allumer un feu, et M. Christophe et Mme Laure n'étaient pas là.

    - Où sont Mme Laure et M. Christophe ? demandais-je à Aglaé.

    - Ils sont partis jouer les touriste, tout en récoltant de l'eau en cachette et en cherchant la Deuxième Maison.

    Je tournai ma tête vers les arbres, et pleins de senteur d'oiseaux arrivèrent à moi. Et une d'un rongeur particulier, que je soupçonnai être celle du viscache, petit rongeur ressemblant à un lapin croiser avec une gerbille. Je m'étirai, et prit une position de chasseresse. La viscache se cachait derrière un buisson de fougères. D'un bond, je fus sur elle, et je la tuai en lui brisant la colonne vertébrale. Je sortie du buisson, ma proie à la gueule.

    - Ce n'est pas protéger, ces bestioles là ? demanda Diane en se massant le dos après son boulot.

    - Je ne pense pas, fit M. Christophe en sortant de la végétation avec Mme Laure. Mais évite d'en tuer trop. Ça va mieux ?

    - Mouais. Que c'est-il passer ?

    - Je vous ai téléporter ici, mais tu n'arrêtai pas de crier, et tu ne te réveiller pas. Enfin, tu as sombrer. Et ça à durer quelques heures. C'est la première fois que je vois une réaction comme ça.

    - Et... qu’est-ce que je criai ? fis-je en essayant d'assimiler les nouvelles.

    - C'était assez vague, fit M. Estelle, qui c’était rapprocher.

    - Oui... fit Wanda. Tu parlais de Draks, d'assassinat...

    - D'Orion et de Metla, finit Diane dans un souffle sans me regarder.

    Ce qui glaça mes veines. Que savait-elle de mes relations avec Metla ? Qu'avais-je révéler durant le trajet ? Tous savait qui était Metla, sauf peu être Owen. Mme Carole du remarquer ma réaction, car elle entraîna les autres un peu plus loin de moi. Je pris ma proie, et allai la manger dans la forêt.

    ***

    - Alors là, l'animal répondis :" Et bien, je crois que maintenant, tu peux la retrouver facilement !"

    Nous éclatâmes tous de rire. Je souris malgré moi. Mme Carole avait allumer un feu magique, et les étoiles scintillait dans le ciel. Il ne faisais pas très chaud, nous étions tous emmitouflés dans nos couvertures. Nous faisions un concoure de blague. Et M. Christophe gagnait la main haute.

    - Il ne serait pas temps de se coucher ? fit Mme Laure.

    - Non, attendez, fis bruyamment Owen. J'en ai une dernière !

    - Nous t'écoutons, souris Mme Estelle.

    - Combien de goutte d'eau faut-il mettre dans un sceau de plage pour qu'il ne soit plus vide ?

    Je souris de toute mes dents. Car je connaissait la réponse.

    - Une seule ! clamais-je.

    Il eu une moue déçue.

    - Tu la connaissais !

    - Bon, ça suffit, fit Mme Carole. Au lits, tous le monde !

    Nous nous tapîmes sur nos matelas de mousse, et la plupart s'endormirent immédiatement. Mais pas moi. Alors, je sortie discrètement de la couverture d'Aglaé, avec laquelle j'étais censée dormir. Mme Laure avait prit le premier tour de garde. Je m'enfonçai dans la végétation luxuriante, et descendis jusqu’à la cité. Seulement éclairée par la pleine lune, elle était habité par les lamas, et les oiseaux, que l'on sentais. Sinon, le Machu Picchu était désert. Un silence de mort régnait sur l'ancienne ville. Je traînais, tout en visitant, et fus soudain attirée par le Temple du Soleil. C'était un temple rond, avec une énorme pierre au milieu. Mais... la pierre n'était pas bien mise. Curieuse, je m'approchai. En effet, elle semblai légèrement... décalée. Je lui tournai autour. Je repéra un petit trou, orienter à l'Est. Après avoir réfléchis, je me glissa dedans. Je toucha alors de mes pattes une pierre en pente. Je fis un pas, mais je glissa, et descendis toute la pente. Heureusement, de la douce mousse m’amortis. Mes yeux s’habituèrent à l'obscurité, et je pus distinguer que le long couloir dans lequel j'étais était tapi de mousse. Sur les mur, de la mousse, également, mais aussi des racines montant vers le haut. De petits vers luisants éclairaient faiblement l'endroit. Je ne sentis rien de suspect, aussi m'avançais-je dans le couloir. Au bout d'un moment, alors que je ne faisais que descendre, je vis une lumière blanche au bout du couloirs. Elle n'était pas très puissante, un peu comme la lune. Étonnée, je me mit à courir en silence vers la lumière. Ce que je découvrit me coupa le sifflet. Une cité Inca. Sous la cité du Machu Picchu. Enfin, ce n'était pas vraiment une cité, mais un village. Des maison en paille, en brique et en chaume entourait une grand pyramide dont la pointe s'élevaient vers le ciel étoiler. Ciel étoiler ? A mieux y regarder, il s'agissait d'une illusion, comme nous étions sous terre. Un faux ciel. "Comme à Poudlard." pensais-je, amusée. Sur la maison la plus proche, une inscription était graver au dessus de la porte. Motus. Je m'approcha d'une autre maison, guettant une autre inscription. ProhibereJ'étais à la Deuxième Maison. Je me mit alors à courir, zigzagant parmi les maisons. Nixs. Caelis. Electricae. Umbra. Terra. Enfin, je la vis. Une maison comme les autres, à l’exception de l'inscription, qui avait beaucoup  de sens pour moi. Télépathes. Le souffle coupé, je m'approchai doucement.

    "Les Télépathes annoncent principalement de grand changement dans l'ère magique. Les premiers ont annoncé la créations des Draks. Et ça à terrifier le reste de la population magique. Alors de nouveaux Télépathes... " nous avais appris Cédric, le fils de Dame Ingrid lors de notre précédent voyage. Et eux, étaient-ils craint par leurs camarades ? Il n'y avait pas de porte, juste un porche. J'y entrai. C'était un dortoir. Vide. Il n'y avait personne. Pas de Télépathes. Je levai quand même le museau pour humé l'air... Si, il y avait quelqu'un. Une odeur familière je m'approchai. A défaut d'être sur un lit, le garçon, que je voyais à présent, était percher sur une poutre de la charpente de la maison. Son odeur était très familière. Un peu comme un mélange entre celle de Casey, de Logan et de Nout... Je grimpai sur le lit le plus proche, et sautai sur la poutre du garçon. Il dormait paisiblement. Il avait les cheveux blonds, et le reste du visage caché sous sa couverture. Je pénétrai alors dans ses rêves. Tout y était très lumineux et très nettes, comme souvent chez les Télépathes. Il était assis à cotés d'une rivière, et dessinais dans le sable avec une morceau de bois flotté. Il releva la tête, et sourit.

    - Tu es là... Qui es-tu ? demanda-il.

    Il était doué, pour me repérer même pendant son sommeil.

    "Isis" répondis-je.

    - Comme la déesse ? Moi, c'est Thomas. D'où viens-tu ?

    "Oui, comme la déesse égyptienne. Je suis une élève de la Cinquième Maison."

    Thomas baissa la tête.

    - Je sais ce qui vas se passer. Heureux de te rencontrer, je vais me réveiller, mais seul. Tu n'es qu'une de mes illusions.

    "Vraiment ? Et bien, ouvre les yeux. Je serai là..."

    - Promis ?

    "Promis."

    Je partie doucement, pendait qu'il se réveillais. Il ouvrit les yeux, et me vit tout de suite. Il sourit. Un sourire très heureux, comme si quelqu'un qui le cherchait durant toute sa vie venait de trouver le Graal.

    - Isis ? Mais tu es un chat !

    Je souris à  mon tour.

    - Je t'expliquerait, Thomas.

    Nous nous dévisageâmes. Il avait les mêmes trais fin de Nout, les mêmes yeux bleu-vert-gris, la même couleur de cheveux. Une Nout version garçon. Enfin, ses yeux s'éclairèrent, et il éclata de rire.

    - Oh, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de rencontrer une autres Télépathe ! Même si tu... n'est pas comme je l'imaginais. Comment... es-tu devenue un...

    - Chat ? le coupais-je. J'étais une télépathe puissante. Je m'appelais Elyse. Un jour, j'ai échanger mon corps avec celui de mon chat, Nout. Et, depuis, je suis Isis.

    - Et que... que fais-tu là ?

    - Notre proviseur, M. Côme, nous a envoyer en mission diplomatique ici, à la Deuxième Maison.

    - Vous ? Vous êtes plusieurs ?

    - Neuf. Quatre professeurs, et quatre autres élèves.

    - Des élèves de la Cinquième Maison... Je n'y croit pas. C'est presque un mythe pour moi qui...

    Il s'interrompis, secoua la tête et m'examina à nouveau.

    - Toi qui... ? fis-je, curieuse.

    - Je n'ai pas le droit d'en parler mais... Je ne suis né pas loin de la Cinquième Maison.

    Je ne compris pas.

    - Quoi ? Mais... attends, tu n'es pas né ici ?

    Il sourit d'un air triste.

    - Le Machu Picchu n'est pas une école. Personne n’envoie ses enfant ici. Les enfant sont prendre à la naissance un peu partout dans le monde, et sont amener ici. On les élève ici, ils y grandisse. On en prend dans tous les coins du monde, car c'est ça qui déterminent leurs pouvoirs.

    J'étais abasourdie par ce que je venais d'apprendre.

    - Mais... les mères ne portent pas plainte après le kidnapping de leur enfant ? demandais-je, choisissant parmi toutes mes questions la plus logique.

    - Non, on envoie les Perdets. Ils font croire à tous le monde que l'enfant est mort en couche.

    - Et... ce qui déterminent nos pouvoirs est la région d'où l'on vient ?

    - Bien sur ! Tu ne le savais pas ? Un enfant qui est né en Océanie n'aura pas forcément les mêmes pouvoirs qu'un qui est né la même année en Europe.

    J'hochai doucement la tête.

    - Et toi, tu as grandis ici ? Loin de ta mère et de ton père ?

    Il baissa le regard.

    - Oui... Mais une personne m'a servie de mère. Le bras droit de notre principal, Zoëy, m'aime comme son fils. D’ailleurs, elle...

    - Il y a un intrus dans la cité ! fit une voix extérieure qui l’interrompis nette. Il est dans le dortoir du Télépathe !

    Thomas eu un air effrayer.

    - Vite, part !

    Conquise par son ton inquiet, je sautai de la poutre où nous étions perchés. Je courrai vers la porte, mais me retrouva nez à nez avec une belle femme aux longs cheveux noirs et épais, aux yeux noisettes et au teint halé. Une vraie Inca. Elle tendit une main vers moi, mais je l'esquivai, et fonça vers le couloir que j'avais pris plus tôt. Des personnes avec des torches fouillait les environs, et se mettaient à me courir après en me voyant. J’atteignis le couloir, puis la pierre au bout. M'aidant de mes griffes, je grimpa jusqu'en haut, et sortie à l'air libre. Le froid était mordant, et le vent vif. Les personnes toujours derrière moi, je zigzaguai entre les ruines. J'atteignis enfin la forêt, et remontai en vitesse la montagne. Enfin arriver au camp. J'y trouva M. Christophe de garde. Il sursauta en me voyant surgir. Avec tous le bruit de ma course poursuite, je réveillai les autres.

    - Que se passe-il ? demanda Wanda, encore groggy.

    - La Deuxième Maison ! haletais-je. Elle...

    Trop tard. Les magiciens sortaient des arbres, mains sur leurs sarbacanes et leurs arc. Nous étions entourés, piégés. La femme aux cheveux noirs que j'avais vu auparavant s'avança. A la lueur des torche, je pouvais mieux l’examiner. Elle portait une longue tunique blanche serrée à la taille par deux bande de toile noire. Elle avait une petite cape attacher par une épingle en or au niveau de la poitrine, un long voile blanc couvrait la plupart de ses cheveux, et avait de gros disque d'or en guise de boucle d'oreille et des colliers en or sur sa poitrine. Elle renifla avec mépris, et lâcha :

    - La Quinta Casa. Baja tus armas !

    A ses mots, tous baissèrent leurs armes. La femme s'approcha un peu plus, et nous examina.

    Creo que son nuestros invitados.

     

    ("La Quinta Casa. Baja tus armas !" veux approximativement dire : "La Cinquième Maison. Baissez vos armes !"

    "Creo que son nuestros invitados." veux approximativement dire : "Je crois que nous avons des invités."

    Je ne parle pas espagnol, aussi je ne suis pas certaine de la justesse de ces phrases. Si quelqu'un s'y connait mieux, toute aide par message serai la bienvenue !)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique