• Chapitre 6

  • C'était un lundi comme les autre. J'avais dormis sur mon lit - enfin, le lit de Nout, à présent - avec Nout. Puis, j’étais allé chassée avec Orion et Kristall, la seule des sœurs qui m'aimait bien. Le temps promettait d'être beau. Depuis que Casey et Logan savais que nous avions tous des pouvoirs, l'atmosphère se faisait plus relax dans la maison.

    Si, il y a quelques semaines, nous ne nous entendions pas, maintenant, nous faisions presque tous ensemble, avec Nout, bien entendus. Par exemple, chaque matin, nous nous levions un quart d'heure avant nos parent pour mettre la table du petit déjeuner. En vérité, Casey et Logan s'entraînaient à la Spiritus, une pratique que tous le monde contrôlais. Nos parents était ravie de la nouvelle fraternité qui semblait germer entre nous, bien qu'ils pensent toujours que Nout était moi.

    Malgré tous les effort de mes amis télépathe, je n'avais pu récupérer mon vrai corps. Nogait travaillais sans relâche sur ce sujet avec les livres clandestins du CDI. C'étaient des livres de magie camouflé par des couverture banales, mais on ne savait pas comment ils étaient arrivé là, n'y si la documentaliste était au courant. J'avais appris il y a quelque jour que Orion était le chat de Peter et de Mary, ce qui expliquait que je ne l'avait jamais vu avant. Les deux anglais était aussi nos voisins. J'étais sur le chemin de l'école, à parler avec Juliette et Nout, quand de gros nuages noirs vinrent cacher le soleil. Nout pesta:

    - Une si belle journée ! 

    - Quel dommage, acquiesça Juliette.

    Pour moi, ces nuages étaient normaux. Comme chaque jour, à présent, je passais par le champs à cotés de la cour de récréation, avant de me glisser à travers le grillage. La pluie commença à tomber, ce qui me sidéra, puisque, quelques minutes auparavant, il faisait beau. Aujourd'hui, ma classe commençais par français, avec Mme Estelle. Le vent se leva rapidement, et mes poils étaient de plus en plus ébouriffer. Il faisait froid, et la pluie me transperçais la peau. Soudain, une bourrasque plus puissante que les autres m'emporta au milieu de la cours.

    "Isis !" cria mentalement Juliette. "Ça va ?"

    "Oui." répondis-je.

    "Accroche-toi avec tes griffes." m'aida Aglaé.

    "Le béton est trop dur." fis-je.

    Mais autre chose m'inquiétait. Comment des coups de vent pouvaient-ils emporté un chat ? Ce n'était pas normal. Une autre bourrasque m'emporta plus loin. Je laissai échapper un petit cri de peur. Jusqu'où m'emmènerait-il ? Et je la vis. Une haute silhouette noire, encapuchonnée dans une longue cape sombre. La tempête ne semblais pas l’atteindre. J'étais face à lui, tout les poils ébouriffés.

    - C'est donc toi, la Métamorphe, fit-il d'une voix doucereuse.

    "Métamorphe" Ce mot si simple... Étais-je une Métamorphe ? Non, j'étais une Télépathe. Je remarquai alors que je l'entendais sans problème, malgré le rugissement de l'ouragan.

    - Oui, c'est bien toi, continu l'homme. Mais tu es un chat... Quel manque d'imagination...

    Il secoua la tête d'un air navré, puis la releva vers moi.

    - Ce sera un plaisir de te tuer.

    A ces mots, il se jeta sur moi avec un grand sac. Sidérée, je fis un bond de coté, mais il sortis de sa cape un petit poignard, qu'il dirigea vers moi. Il me toucha à l'oreille, et je feulai de douleurs. Puis, je bondis sur lui, et lui lacéra le visage de mes griffes. Il me dégagea d'un geste et porta sa main à son visage.

    - Maudite... fit-il, mais la tempête ne laissais filé aucun son, de sorte à ce que personne ne nous entende. Tu es finie... marmonna-il entre ses dents. Quand Onyx et Obsidienne apprendront ça...

    Il se jeta sur moi en un mouvement si imprévisible que je ne pu éviter la lame du poignard qui ouvrit mon épaule. Il m’attrapa et me glissa dans le sac moisi et humide. Il siffla quelque chose, puis je sentit que le sac tournait, tournait, tournait, il fut lâcher et je percuta un mur. J'entendis son rire, pendant que je toussais du sang, à moitié évanouie. 

    - Je me ferais un joie de te tuer, mais je vais laisser ça aux maîtres, fit-il.

    - Sauf si on t'en empêche ! cria une voix autoritaire.

    J'entendis un hoquet de surprise venant de la silhouette noir, puis mon sac fut à nouveau prit.

    "Non... Non..." pensais-je en me débattant.

    Je n'y voyait plus rien, aveuglée par mon sang. Puis, on me sortis du sac avec une grande délicatesse.

    - Christophe, Côme, elle est blessée, fit une voix de femme familière.

    Je réussi à ouvrir les yeux, et vit que je me tenait dans les bras de Mme Virginie, la prof de SVT. A ses cotés se tenait M. Christophe et M. Côme.

    - C'est tout ce que vous m'envoyer ? lâcha la silhouette encapuchonnée. Un Tempestatibus, une Dolore et un Hypnotist ? Ça ne fait pas le point comparer à Onyx !

    Je vis soudain les yeux habituellement doux et rassurant de Mme Virginie s’assombrirent par la haine, et lancer des éclaires. La silhouette tomba sur le sol en hurlant, puis disparut. La tempête se calma tout de suite, les nuages redevinrent blanc, le ciel bleu, et je m’évanouis. 

     ~~~

    - Tout va bien, Elyse, tout va bien, murmura une voix familière. C'est fini, tu peux revenir...

    J’ouvris les yeux avec grand peine. Une lumière déchirante me les blessa. Mme Alice, la prof de musique est penchée sur moi.

    - Ce n'est rien, tu t'y habituera. Les yeux d'un chat sont particulièrement sensible à la lumière.

    Je cligna plusieurs fois des paupières pour habituée. J'étais sur le lit de la petite infirmerie, enfoncée dans le gros oreiller.

    - Elle va s'en sortir ? demanda Gaëlle, d'une voie inquiète.

    - Probablement, répondis Mme Alice.

    Elle passa sa main au dessus de mon corps, et je me sentit tous de suite mieux.

    - Oui, elle survivra.

    Soudain, une cloche sonna. La récréation ? Déjà ? Ou bien sa fin... Puis, je me rendit compte que Gaëlle et Mme Alice ne semblait pas étonnée de voir que j'étais un chat. J'entendis un bruit de clés qui s'entrechoquait, et je su que c'était notre proviseur.

    - Alors ? demanda-il en arrivant.

    - Elle est vivante, et elle le restera.

    - Tu es une bonne Medicus, approuva M. Côme.

    Medicus ? Comment ça ? Notre proviseur s’agenouillât devant le lit.

    - Elyse ? Tu m'entend ?

    - Je suis Isis, dis-je, la gorge sèche.  

    Gaëlle apparut avec un verre d'eau. Je me leva avec difficulté, et lapa le liquide, qui me semblait divinement bon.

    -  Isis ? Pourquoi ? demanda M. Côme.

    - Comment savez-vous que c'est moi ? Enfin, je veux dire, que j'étais Elyse ? le coupais-je.

    Un petit rire échappa des lèvres de Mme Alice.

    - Tu crois vraiment que nous sommes si aveugle que ça ? demanda-elle.

    Je la regarda sans comprendre, puis lança :

    - Et ça ne vous choque pas le fait que vous êtes en train de parler à un chat qui vous répond et prétend être Elyse ? 

    - On a vu pire, fit Gaëlle, amusée. 

    Elle se concentra, claqua des doigt, et le verre d'eau qui était à coté de moi apparut dans sa main.

    - Vous êtes une Invocatio ! m'exclamais-je. 

    Gaëlle sourit, heureuse de son petit effet. M. Côme tapa dans ses main, et un petit nuage noir apparu.

    - Je suis un Tempestatibus. Comme probablement celui qui ta attaqué.

    Je jetai un regard interrogateur à Mme Alice, qui sourit :

    - Je suis une Medicus.

    Elle agita les mains au dessus de moi et les dernières douleurs disparurent.

    - Comme ça se fait que nous, les Télépathes, n'avons pas réussi à voir dans vos pensée vos pouvoir ?

    M. Côme se rembrunit.

    - Tu ne dois pas lire dans les pensée des professeurs, Elyse.

    - Isis.

    - Isis. Et, pour ta gouverne, nous essayons de ne pas trop y pensé. Voire, nous bloquons une partie de notre esprit.

    - On peut faire ça ?

    Il se recula, sans me répondre.

    - Tu as de la visite, tu veux les laisser entrer ?

    - Oui, répondis-je, sans savoir sur qui j'allais tombé.

    Le premier à venir fut Casey. Il s'assit à coté de moi et me gratta sous le menton.

    - Ça va ? demanda-il.

    - Ça peut aller. Comment es-tu au courant ?

    - M. Côme est allée prévenir les Télépathes, et Nout et tes amies sont venus me le dire.

    En parlant d'elles, elles arrivèrent en courant dans l’infirmerie. 

    - Enzo et Nogait ne voulait pas qu'on le dise à Casey, fit Aglaé, mais l'élite a voté. 2 contre 3 en faveur. Heureusement qu'Eric était de notre coté !

    Lyne, Margot, Amy, Nout et Juliette la suivaient. Les filles se précipitèrent sur moi pour me caresser, me rassurer, et me présenté des excuses.

    - Ce n'est pas votre faute, fis-je, amusée.

    - Si, fis Juliette. On aurait du entendre les pensées de ton agresseur.

    M. Côme se racla la gorge derrière nous.

    - La personne camouflais ses pensé. Pour des Télépathes aussi peu expérimenter que vous... c'était un jeu d'enfant.

    - D'ailleurs... commençais-je en coupant toute les protestations de mes amies.

    - Oui ? s'enquit Mme Alice.

    - Mon... mon agresseur à parlé de certains Onyx et Obsidienne. Vous savez quelque chose ?

    Notre proviseur et notre prof de musique s'échangèrent un regard indéchiffrable.

    - Non, répondis enfin M. Côme. Nous ne savons rien.

    Il insista bien sur le "rien", et Mme Alice serra les points. Un long silence s'en suivit.

    - Nous devons y aller, fit Casey en entraînant les filles dehors. Bon rétablissement, Isis !

    Je pris une grande inspiration. Ce que j'allais dire était primordial. Je me lançai.

    - Les autres ont le droit de savoir, fis-je en même temps que Mme Alice disait :

    - Les élèves ont le droit de savoir.

    Nous nous regardâmes avec étonnement, puis nous nous tournâmes vers M. Côme.

    - Oui, répondis-il. Il ont le droit, et surtout le devoir de savoir. Maintenant qu'ils ont attaqués au cœur du collège... Où frapperont-ils la prochaine fois ? Les élèves doivent être près.

    - "Ils" ? demandais-je. Qui ça, "ils" ?

    Les deux adultes fuirent mon regard vert.

    - Les Draks, répondis la Medicus. Les Draks.

    - Des anciens magiciens, un peu comme nous, expliqua M.Côme à la vue de mon regard interrogateur. Ils ont pourtant été consumés par le désir de la puissance. Et ils ont commencer à tué les plus puissant qu'eux. Tu leurs fait peur, Isis. Tu as changer de corps tu es donc plus puissante qu'eux.

    Il se tourna vers Gaëlle.

    - Sonne l'alarme.

    Gaëlle tapota sur son bureau, et une trappe s’ouvrit. Elle appuya sur un gros bouton rouge, et une sonnerie étrange, mi-klaxon, mi-hurlement retentis. Elle ne ressemblais à aucune autre sonnerie.

    - Allons en étude, fit notre proviseur.

    Tandis que je me levais péniblement, je vis les classes étonnées sortirent des cours et aller en études, guidées par les professeurs. Je me mis enfin sur mes pattes, remit en place mes poils d'un coup de langue, et annonçai que j'étais prête.

    - Parfais. Nous pouvons y aller. 

    Je suivis Mme Alice, Gaëlle, Maria et M. Côme pour aller dans la salle, déjà pleine. Quand les élèves me virent, plusieurs chuchotement fusèrent. Certains prof me regardaient avec respect et inquiétude. Voire même agacement et colère. M. Côme demanda le silence.

    - Cher élèves, ce que je vais vous dire est extrêmement étrange, je vous priais donc de garder le silence.

    Plusieurs élèves étaient assis sur les genoux d'un autres, car la salle était trop petite. Je vis même mon frère, sa copine et quelque autres debout.

    - Il y a plusieurs milliers de milliard d'années, il y avait une étoile, Atarnalya, poursuivit le proviseur. Un jour, elle explosa en cinq partie, qui se mirent à dériver dans l'espace.

    Tous le monde étaient suspendus à ses lèvres, même si M. Pierre, le prof de sport acariâtre chuchotait furieusement à l'oreille de M. Léo, le prof d'Histoire-Géo, qui approuvait distraitement.

    - Les morceaux d'étoiles étaient fait des cinq élément, sois l'eau, la terre, le feu, l'air et la quintessence. Le hasard fut que, des plusieurs million d'année plus tard, les cinq morceaux tombèrent sur une nouvelle planète, et y restèrent. Leurs voyage dans l'espace les avait usée, si bien qu'elle n'avait plus que la taille d'une petite pierre. Cette nouvelle planète était jeune, avec un bel avenir en vue. L'arrivée des cinq pierres provoquèrent une arrivée de la vie, et de l'eau sur cette planète. Nous y vivons encore aujourd'hui.

    Tous étaient perdu dans ce qu'ils venait d'apprendre.

    - Comment le savez-vous ? fit la voix perçante de Mary, la sœur jumelle de Peter.

    M. Côme la jaugea d'un regard perçant, mais ne répondis pas à sa question.

    - Les cinq "Pierres d’Étoile", comme nous les appelons aujourd'hui, sont allez se figer à cinq endroit précis... Une est retombée en Océanie. La deuxième, en Amérique du Sud. La troisième, en Amérique du Nord. Et enfin, la quatrième est retomber sur l'ancien Tibet.

    - Et la cinquième ? demanda timidement Wanda, une sixième.

    - La cinquième...

    M. Côme sourit.

    - La cinquième est enfouie sous nos pieds. Vous lui devez vos pouvoirs.

    A ces mots, une énorme clameur désapprobatrice monta des élèves. Furieuse de ce manque de respect, je sauta sur la première table, où était assise Mélyne, et Manya sur ses genoux.

    -Ne les nier pas, feulais-je. C'est votre plus grand don !

    La clameur se transforma en hurlement quand tous virent que je parlais. M. Jérôme, le prof de techno s'avança, et cria "Silence !!!" d'une voix que je ne lui connaissait pas. La salle se tut progressivement.

    - Vous connaissez tous Elyse, la sœur de Casey ? fit notre proviseur, d'un air amusé.

    Certains se tournèrent vers Nout, assise avec Peter, mais ce fut a moi que M. Côme donna le permission de parler. Je me racla la gorge et commença d'un voix forte.

    - Nous avons tous des pouvoirs. Les 3ème ne ressentent-ils pas les émotions des autres ? Ils sont Motus. Les 4ème n'ont-ils pas un talent pour toute les langues, humaines ou animales ? Ils sont Sermones.

    Je baissa le regard vers les sixièmes.

    - Et nos chers 6ème ? demandais-je avec affection. Ils sont Nixs, n'est-ce pas ? Vous contrôler la neige, la glace et le givre. Toute l'eau sous forme solide.

    Les chuchotement reprirent, mais cette fois, les élèves se posaient mutuellement des questions :

    - Tu était au courant ?

    - Toi aussi ?

    - Quel soulagement !

    - Tu ressent vraiment mes émotions ?

    - C'est pour ça, ces bonnes notes !

    - Pourquoi ne m'as-tu rien dis ?

    Cette dernière question venait d'Hyna, qui regardait Casey d'un air blessée.

    - Je n'avait pas le droit de te le dire... fit Casey. Je suis désolé...

    Hyna se détourna, les yeux embués de larmes.

    - Et les 5ème ? demanda une voix anonyme.

    Je pris une grand inspiration.

    - Nous sommes Télépathes.

    Cette fois, ce fut des hurlements de protestation.

    - Vous avez lu dans nos pensées !!! rugit Mathys, un 4ème.

    A coté de lui, Benoît me fixai avec surprise et tristesse.

    - Vous n'avez pas le droits !!!

    - Comment avez-vous osez !?!

    - Nous avons des règles Télépathique ! criais-je, sans pourtant me faire entendre.

    - Tricheurs !!!

    - Comment ça, "nous" ? demanda Abigail, une 6ème.

    Elle était très gentille, toujours serviable. Elle avait un frère, d'un an de moins que Logan. Abigail est une amie proche de mon petit frère. Après tout, il n'ont que quelque minute de décalage... Abigail est née le 31 décembre à 23h59, et Logan est né juste après, le 1er janvier à 00h02. Il ne sont donc pas au même niveau scolaire. Je lui sourit.

    - En travaillant un exercice de télépathie avec mon chat, Nout, je me suis retrouvée dans son corps... et elle dans le mien. La fille que vous côtoyer depuis deux semaines n'est autre que mon chat.


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