• Chapitre 5

  • Dernier jour d'école avant le grand départ. J'étais dans la cour avec Aglaé, Naomie et Eléonor en attendant que la cloche sonne pour aller manger, à prendre le soleil. Naomie jouait avec ses cheveux noirs comme ceux d'Eléonor. La différence entre ces deux filles était leur peaux : celle d'Elé était bronzée, mais celle de Naomie noir chocolat. Soudain, Eric arriva en courant :

    - C'est bon les filles, c'est bo...

    Il s'arrêta net en me voyant.

    - Tient, salut Isis, fit-il, l'air de rien.

    Je fronçai les sourcils.

    - Qu'est-ce qui est bon, Eric ?

    - Il a eu une bonne note en histoire, fit rapidement Aglaé, et sa moyenne est maintenant à plus de 17.

    - Ta moyenne est tout le temps à plus de 17... fis-je, soupçonneuse.

    DRIIIIIING !

    - A table ! s'écria joyeusement Naomie.

    - A tout à l'heure, fis-je quand ils partirent tous les quatre manger.

    J'allai m'attraper une souris, que je mangeai avec délectation. Soudain, une voix vint résonner dans ma tête :

    « Dis, Isis, ça te dérangerai de venir à la cantine cinq secondes ? » fit Eléonor

    « Qu'est-ce qui se passe ? » demandais-je, inquiète.

    « Vient voir, on a besoin de toi. »

    Sur ces paroles mystérieuse, Eléonor se tut. Un rapide coup d’œil à l'horloge de la cour me renseigna qu'ils devaient être au dessert. Pourquoi donc avaient-ils besoin de moi ? Je descendis jusqu'à la cantine, et y entrai. Elle était silencieuse, ce qui m'inquiéta. Que ce passait-il ? Je passai la porte, et eu 170 regards posés sur moi.

    - Que ce passe-il ? Demandais-je aux élèves silencieux qui me regardaient.

    Naomie se leva de sa chaise.

    - S'il vous plaît tout le monde ! Un peu d'attention ! En ce jour de juin... Nous sommes le combien, Elé ?

    Eléonor sourit, et leva son verre vers moi.

    - Le 4. Nous sommes le 4 juin.

    J'en restais scotché. Quoi ? Déjà ? Le 4 juin était le jour de...

    - Alors, s'il vous plaît, continua Naomie, un tonnerre d'applaudissement pour l'anniversaire d'Isis !

    Tous les élèves présents et les cantinières applaudirent de toutes leurs force. Puis, Benoît Brendan entonna l'hymne traditionnel :

    - Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire !

    Tout le monde le suivit, pendant que je regardais mes amis.

    - C'est vous qui avez manigancé tous ça ? Demandais-je.

    Joyeux anniversaire Isis,

    - Il le fallait bien ! s'écria Aglaé. Et celui de Nout est en septembre. On va bien s'amuser !

    Joyeux anniversaire !

    Sur cette dernière phrase, tout le monde applaudit encore plus fort que précédemment. Je souris, en repensant à la première fois où on avais chanter l'anniversaire d'Elyse dans cette cantine. J'étais en sixième, et le collège était pour moi un endroit merveilleux et mystérieux. Je souris. Il y avait des moments et des endroits indéniablement liés à nos meilleurs souvenirs.

    ***

    Orion me lécha tendrement le front, et Casey et Logan me prirent dans leurs bras. C'était des adieux généraux, toute l'école étant présente. Abigail faisait ses dernières recommandations à Owen, puisqu'elle avait fait le premier voyage.

    - Faites bon voyage, nous encouragea M. Côme, et pactiser avec la Deuxième Maison.

    Juliette elle aussi me prit dans ses bras.

    - Sois prudente, me murmura-elle. Tu sais que tu peux toujours me joindre en cas de pépin.

    J'hochai la tête. Pourquoi donc avais-je les larmes aux yeux ? Nous ne partons que pendant deux semaines, voire trois...

    - Mais t'inquiète pas, bon sang ! fit Osìn avec une étincelle de malice dans les yeux. Ce n'est pas le Machu-Picchu qui va faire peur à la terrrrrible Tueuse de Draks ! Tous va bien ce passer, chez eux comme chez nous !

    Il roula exprès le "r" de "terrible". Je lui tirai la langue, et rejoignis Aglaé. Elle parlait avec sa mère. Cette dernière était une institutrice de l'école primaire, que mon père dirigeait. Elle avait acquis le pouvoir de Somnifère, le fait d’endormir les gens. Mon père n'était pas loin. Il me fis pleins de recommandations, et me dit au revoir. Ma mère l'avait déjà fais ce matin, car je ne lui avait pas cacher que nous partions.

    - Ou est Nout ? me demanda-il enfin.

    - Elle... est sûrement avec Peter, marmonnais-je.

    Mon père prit mal ma réaction.

    - Ne t'inquiète pas. Elle est amoureuse, mais les liens qui vous unisses ne faiblirons pas.

    Je me détourna froidement. Même mon père savait ce qui unissais Peter à Nout ?

    - Au revoir, papa.

    Et je partie vers M. Christophe.

    - Il faut y aller, fit-il en prenant Owen par les épaules.

    Il se tourna vers nous.

    - Nous devons partirent de la cave, c'est l'endroit le plus proche de la pierre, il y a donc plus de puissance magique.

    Mme Carole acquiesça.

    - Bonne idée, fit Mme Estelle.

    Nous saluèrent une dernière fois toute l'école, et nous nous engageâmes sur la rampe qui menait à la cave. Mme Laure ouvrit la porte, et la referma derrière nous. Nous nous retrouvâmes dans la cave. je sentis immédiatement un fumet de rongeur, mais je me retins. Nous n'étions pas là pour chasser. Il était 17h25. Bientôt, tous les élèves rentreraient chez eux pour la fin de journée. Nous avions nous bagages et des vivres. Nous espérions que ça allais bien ce passer. Nous fîmes une chaîne, dans l'ordre que nous avions décréter : Owen, Mme Laure, Diane, M. Christophe, Wanda, Mme Estelle, Aglaé et Mme Carole, avec moi dans le bras restant.

    - Alors, n'oubliez pas, ne lâcher la main à votre voisin sous aucun prétexte. Sinon, les effets en seront dramatique.

    - Comme quoi ? fit Owen d'une toute petite voix.

    - Comme perte de l'âme dans le Néant. Et ce n'est pas très drôle. Vous allez sûrement voir des choses étranges lors du voyage. Ne vous faîtes pas prendre au piège, ce ne sont que des illusions. Rester toujours agripper à votre voisin, quoi qu'il arrive ! C'est un ordre !

     Nous acquiesçâmes tous en silence, terrifier par le ton de sa voix.

    - Bien, fit-il en se radoucissant. Attention, trois, deux un...

    Je sentis une forte onde magique m’envahir. J'étais bien... La cave s’évanouit peux à peux pour laisser place à un jardin japonais que je reconnu tout de suite. C'était celui de Montréal. Celui, où, quelques semaines plus tôt, Metla, alors général des Griffes de Montréal, depuis rebaptiser Griffes de Metla, m'avait déclarer sa flamme. Nous avions nager ensemble dans le petit lac, et nous avions jouer dans le petit temple... Soudain, un éclair blanc attira mon regard. Metla. Encore plus beau que lorsqu'il m'avait quitter. Le poil soyeux, l’œil vif, et les pattes agile. Il vint s'asseoir au bord du lac.

    - Isis... fit il en me voyant.

    - Oh Metla ! m'exclamais-je, follement heureuse.

    Mais il s’éloigna.

    - Tu es vivante, hein ? Alors que moi... je suis ici, seul, abandonner et trahis de tous.

    - Mais... Non, Metla ! Tu dois avoir avec toi Égout, ton père, ta mère...

    - Non ! me coupa-il. Ils ne sont pas là. Tu es la première à venir me voir depuis ma mort... sournoise.

    - Tu sera venger, Metla. Nous nous débarrasserons des Draks, et là, tu seras venger.

    Il eu un petit rire sans joie.

    - Tu ne pourra jamais me venger. Tu ne le voudras pas.

    - Dis-moi qui t'as tuer, je le ferais mourir de mes propres griffes !

    Ses trais se déformèrent, et il hurla :

    - C'est Orion ! Orion m'as tuer ! Tu ne t'es jamais demander pourquoi il était à mes cotés, les pattes pleines de sang, alors que j'agonisais ??? C'est Orion qui m'a tuer pour te récupérer ! Orion, et pas les Draks ! Orion !

    Il ne ressemblais plus du tout au Metla que j'avais connu. Il était fou. J'ouvris la bouche, mais ne trouva plus mes mots.

    - Mais... Orion ne ferais jamais ça !

    - Et bien il l'a fait ! Tu as promis de me venger, et bien tue-le !

    Alors, il s'envola, comme un spectre, et se démultiplia. Tous les Metla se mirent a tourner autour de moi en scandant : "Tue le ! Tue le ! Tue le !"

    - Non ! NON ! hurlais-je en essayant de m'enfuir, harceler par les Metla. Non, ce n'est pas possible ! Non, il n'a pas fais ça !!! NON ! NON NON NON ! NOOOOOOOOOON !


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