• Jason dit que je suis jolie. Peu être. Honnêtement, qu'est-ce que la beauté ? Aucune idée. Autan vous prévenir tout de suite, je n'ai connu aucune autre couleur que le noir avant mes six ans. Enfin, je crois. Ma mère me disait que ce que je voyais, c'était "noir". Pour moi, quoi qu'il ai comme non, c'était ce que je voyais.

     

     

    Aussi, avant mes six ans, je ne savais pas ce qu'était la beauté. Les gens étaient caractrériser par des mots. Ma mère, Hyna, était "douceur, gentillesse et amour". Mon père, Casey, était "force, puissance et pouvoir". Dans ma tête, j'insistais bien sur les termes "puissance et pouvoir". Puissance par son rang d'héritier des Nobiles. Pouvoir par ses deux talents. Puissance par son titre d’Élu du Feu. Pouvoir par son influence au sein du Conseil.

     

    Ma sœur, Gaëlle, était "aînée, parfaite et froide". On me disait qu'elle était grande, blonde et gentille. Mais avec moi, elle n'était que le noir et la froideur. Elle ne m'a jamais prit dans ses bras de nos sept ans de vie commune. Elle a peur de moi, comme si son pouvoir lui faisait voir cette part d'ombre en moi. Mon frère, Jack, était "soutient, indépendance et ténèbres". Il m'a toujours aider, à marcher, à manger, à écrire. C'est lui qui me lisait mes histoires du soir. Il m'aime parce que je suis différente des autres. Moi, je l'aime parce qu'il est aussi ténébreux que moi. Nos parents ne sont pas dotés de très bons enfants... Mon second frère, Jason, est "soleil, parfait et gentillesse". Soleil, car sa présence réchauffe, parfait car il rit toujours et est aimé de nos parent, et gentillesse, car il à toujours un compliment à mon égard.

     

    Donc, à mes six ans, j'étais en train de jouer avec des haricots sur le palier de la porte d'entrée de cher Mamie Hélène et Papi Jack. Mon père faisait une course de ski en Suède, et j’espérais qu'il gagnerait, quand une douleur me vrilla les tempes. J'en lâchai mes haricots. Puis, j'ai vu. J'ai vu un bel homme debout sur deux fin battons franchir une ligne rouge et lever les bras au ciel dans une position triomphante. Apparemment, cet homme venait de gagner quelque chose.

     

    Cette vision ne dura que quelque secondes, mais je dus attendre quelques minutes pour m'en remettre : il y avait tant de chose dans cette vision ! Pour la première fois, j'avais vu autre chose que le noir. J'avais vu un visage, à défaut de le toucher. Puis, j'entendis des exclamation venant du salon. J'entrai dans la maison. Ma mère me prit dans ses bras, et me dit : ton père vient de gagner sa course, il est premier ! Au son dans la pièce, je devinais qu'il y avait Est, Papi Jack, Isis, Jason et Gaëlle avec maman.

     

    Alors, je me suis approché d'Isis, et je lui ai demander de m'envoyer les images dans ma tête. Elle n'a pas réussi, donc elle à projeter l'image sur un papier spécial en le faisant ressortir. En la touchant, j'ai bien senti que cette image, celle de mon père en train de gagner, était la même que mon flash-back. Je n'en ai parler à personne, mais je savais que ce qui venait de se passer changerais à jamais ma vie.

     

    Plusieurs fois, j'ai essayé de revivre ces visions, mais la suivante ne fut que trois mois plus tard. J'étais en classe, une classe spéciale pour aveugles, quand la lumière se fit : je vis un beau garçon qui ressemblais beaucoup à mon père, en train de parler avec un autre garçon aux cheveux bouclés et une fille aux longs cheveux lisse. Ils se disputaient, et le premier garçon hurla : "De toute façon, Gaëlle, tu n'es qu'une égoïste ! Ce n'est pas sa faute à elle si elle est aveugle, tu n'a pas besoin de lui parler comme ça, et de la traiter comme une moins que rien !

    - Ne lui parle pas comme ça, Jack, c'est notre aînée, fit le second garçon.

    - Je n'en ai rien à faire ! hurla le premier.

    - Suffit ! cria soudain la fille. Jack, tait-toi, tu ne sais pas de quoi tu parle !

    - Si ! Tu la méprise, alors qu'elle n'a rien fait que d'être aveugle !"

    Alors, la fille mit une énorme claque au premier garçon. Celui-ci la regarda, choqué, et parti en courant de la pièce. 

     

    Le noir se re-fit. Apparemment, il s'agissait de mes frères, Jack et Jason, et de ma sœur, Gaëlle, qui se disputaient à mon propos. Quand je revins à la maison ce soir là, ma mère m'annonça, paniquer, que Jack avait disparut. Me tournant vers Gaëlle, je dis d'une voix accusatrice : "Dit-moi, Gaëlle, as-tu raconter à nos parents votre dispute ?" Notre mère s'étonna, et Gaëlle raconta. Je pouvais, sans le voir, sentir son regard mauvais, alors, à taton, je sortis de la maison, et traversais la place de Saminges. J'y croisai Thalia et Arthur qui cherchaient Jack. Je leur fit signe de me suivre et de m'aider, et gravi la montée qui menait au jardin botanique.

     


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