• Chapitre 3

  • - Et c'est parti ! cria Eléonor en nous entraînant vers la place du village où la fête avait commencer.

    Elle nous conduisis à la buvette, où nous prîmes un verre chacune. La nuit était paisible et sans nuages.

    - A notre redescende des alpages... fit Eléonor.

    - A notre future nouveau collège, poursuivis Nout.

    - Et à notre première rentrée magique ! finit Aglaé.

    Tous nos verres se rejoignirent en tintements de cristal. Sur la grande place, la musique retentissait depuis quelques minutes.

    - Allons danser ! s'écria Naomie après avoir fini son verre.

    Nout secoua la tête.

    - Sans moi, désoler.

    - Aller... insista Cléo.

    - Non. Je ne danse pas.

    - Pas même avec moi ? demanda Peter, qui venait d'arrivé.

    Nout hésita. Elle était piégée. Peter éclata de rire.

    - Je plaisante, je ne te forcerais pas à danser.

    Il se tourna ensuite vers nous :

    - Vous n'avez pas vu Mary ? Je la cherche partout.

    - Non, désoler, fit Aglaé.

    - Pas vue non plus, fit Line. D'ailleurs, Victor aussi à disparu depuis un petit moment.

    Il haussa les épaules, et fit mine de partir avant de se raviser.

    - Nogait, Eric, Matthieu, Harry et moi allons voir le feu d'artifice depuis le lac. Vous venez avec nous ?

    - Je suis partante, fit immédiatement Nout. Du moment que je ne danse pas...

    Je consultai mes amies du regard.

    - Nous en sommes toutes, affirmais-je finalement

    - Parfait. Venez.

    Nous posâmes nos verres pour suivre l'anglais. Nous rejoignîmes Harry, Eric, Nogait et Matthieu, qui n'étaient pas seuls. Ils y avait aussi Benoît, deux de ses amis, Mathys et Louis, Casey, Hyna, Max, Logan et Digory, Diane et Abigail, et Owen.

    - Ça en fait, du monde, fit Cléo.

    Line me sourit de toute ses dents en voyant Benoît, et reçu un coup de coude dans les cotes.

    - Il faut y aller si on ne veut rien rater, fit Hyna.

    Alors nous nous dirigeâmes vers le lac du village, qui se situai à l’ouest de la place. Peu après notre départ, Nout me prit par l'épaule pour me faire arrêter.

    - Quoi ? demandais-je.

    Ma sœur attendit un peu que les autres s'éloignent avant de sortir de sa poche un petit écrin noir.

    - J'ai pensé, comme tu peux à nouveau te transformer et humaine, que tu aimerais la récupérer.

    J'ouvris l'écrin et découvrit mon ancien anneau en or incrusté d'une émeraude. C'était Casey qui me l'avait donné en me disant qu'il avait appartenu à sa propre mère lorsque j'étais encore Elyse. L'anneau était dans la famille depuis très longtemps et aurait du revenir à la fille aînée de Casey, si il en avait eu une. Mais depuis ma transformation, c'était Nout qui le portait, et j'avais fini par m'y habituée.

    - Mais c'est la tienne ! protestais-je.

    - Non. Je veux que ce sois la tienne, me répondis-elle. Cadeau d'anniversaire en retard.

    Je lui offrit un sourire gêné en me passant la bague à mon annuaire droit. Lors de ma période d'anniversaire, Nout et moi nous étions embrouillées, car j'avais accusé Peter de complicité envers les Draks. 

    Nous marchâmes pendants dix bonnes minutes avant d'entrée sur la base de loisir, qui comportait un bout de forêt, de grande prairies, un lac et un grand bâtiment où il y avait une salle de concert, un gymnase, et d'autres salles diverses. Nous nous installâmes près du lac, en espérant voir un beau feux d'artifice. Je frissonnai. J'étais toujours en T-shirt et short, et la nuit était plutôt fraiche. Benoît le remarqua, et me passa son pull. Je le prit en murmurant un "merci" gêné. Margot me jeta un coup d’œil, et je la foudroya du regard. Le feux d'artifice commença par de sublimes lancés. Les couleurs se reflétaient sur le lac. Turquoise, vert, bleu, rouge, doré, violet, orange, vert à nouveau, rose... il y avait toutes les couleurs possibles et inimaginable. Et nous étions là, vingt-six élèves magique, à regarder ces couleurs naître, briller et glisser en retombant vers la terre, devenu véritable paradis. Nout dans les bras de Peter, Hyna dans ceux de Casey, Logan tenant la main d'Abigail, Eric aux cotés d'Aglaé, Louis près de Diane... On avait l'impression que ça n'allait jamais finir, que le temps était comme suspendu... Qu'on pouvait cueillir ces étoiles. Puis, le bouquet final. Et le silence. Pas un silence disant que tout était finis, qu'on pouvais aller se coucher, que tout serais oublier dès le lendemain. Non. Un silence heureux, comme plein d'espoir et d'amour. Nous étions tous figés, là, à attendre. Attendre quoi ? Peu être un nouveaux feu. Ou bien rien.

    Enfin, Mathys se leva. Répondant comme à un signal, nous l'imitâmes plus lentement. Il fallait rentré. Les autres partirent un peu devant. A la traîne, je rendit la veste à Benoît.

    - Tient. Et... merci.

    Il me sourit.

    - De rien. A ton service.

    Je lui rendit son sourire lorsque je me figeai. Il y avait un problème. L'air s'était refroidis. Les oiseaux tut. Et la douleurs se réveilla en moi.

    - Draaaks ! hurlais-je.

    Les autres se retournèrent, surpris, puis accoururent à nos cotés.

    - Où ? demanda Casey en sortant un petit couteau de sa poche.

    C'était, hélas, le seul armé. Je fermai les yeux. La flèche noire se réveillais en moi, telle une bête affûtant ses griffes.

    - Autour de nous... dans les buissons... une vingtaine....

    - Nous sommes plus nombreux qu'eux, avança Benoît.

    - Le nombre ne fait pas tout, fit Casey en lui lançant un regard réprobateur. Ils sont armés, entraînés et n'hésiterons pas à nous tués.

    - Nous n'avons pas d'armes, fit-je. Je peux toujours me transformer mais...

    Un bruits dans les buissons se firent entendre. Nous nous regroupâmes, les plus petits à l’intérieur du cercle. Soudain, l'obscurité se fit plus pressante, et encore plus ténébreuse.

    - Ils ont une Ombra ! pesta Logan.

    FWIIIIIIIIIITT !

    Abigail tomba à terre en hurlant.

    - Abi ! cria Logan en se jetant à terre.

    FWIIIIIIIIIITT !

    FWIIIIIIIIIITT !

    - Mathys ! Juliette !

    Les Draks nous encerclaient. Mais nous ne pouvions pas les voirs. Seul un animal pouvait... Je poussai un juron. Oui, j'avais la solu...

    FWIIIIIIIIIITT !

    - A TERRE ! hurla Casey.

    Nous nous abaissèrent tous tandis que le projectile allait se planter dans un arbre voisin.

    - Il saignent... entendis-je. Ils saignent !

    - LOGAN ? demandais-je en reconnaissant la voix.

    Je ne voyais pas à deux pas. La terre était engloutie par les ténèbres.

    FWIIIIIIIIIITT !

    - ISIS ? cria quelqu'un, plus proche, en même temps qu'un autre hurlait :

    - PETER !!!!

    - Benoît ! fis-je. J'ai besoin d'aide !!!

    - Quoi ? fis-il en se rapprochant.

    - Je vais tenter un truc. Mais il va falloir que tu me couvre.

    Il hocha la tête.

    FWIIIIIIIIIITT !

    - Digory... je t'en supplis.... entendis-je soudain au milieu du vacarme.

    - Non... Tu sais ce qu'a dit papa....

    FWIIIIIIIIIITT !

    FWIIIIIIIIIITT !

    - Digory !

    La voix, que je reconnue comme celle de Diane se fit plus insistante. Il eu un court silence. Puis, comme des bruit métallique au milieu de nous.

    - Des épées ! cria Margot. Et des boucliers !

    Des épées étaient apparues chacun s'en emparant d'une, sans ce demander qui les avaient invoquées.

    -On ne les voix pas ! cria Aglaé.

    FWIIIIIIIIIITT !

    - DIGORY !

    - A l'attaque ! entendis-je, du fond des bois.

    - Ils arrivent !

    Je me concentrai sur moi et fermai les yeux. Je savais facilement me métamorphosé. Mais ne métamorphosé qu'une partie de moi... Je devais le faire, je devais le faire, je devais le faire ! Je rouvris les yeux. Oui. Tout était clair autour de moi. Les Draks chargeant sur nous. Mes compagnons à mes cotés. Et Mathys, Abigail, Juliette, Peter et Digory en sang, derrière nous.

    - Margot, en haut à droite ! hurlais-je soudain.

    Mon amie leva son épée, et para un coup fatale venu d'une Drake. Alors, je connectais tous les esprits des autres au miens, pour qu'ils voient à travers mes yeux. Casey sauta immédiatement sur un Drak tout prêt, avec une épée rouge rubis. Les autres passèrent à l'attaques, plus hésitant. Il n'y avait que moi qui ne devait pas bouger. Car, si ma technique pouvait avoir quelques avantages, elle avait aussi beaucoup de défaut : je n'étais qu'une pour regarder à la place de vingt adolescents ! Alors, je me traitai d'idiote pour ne pas avoir penser plus tôt à ce que je pouvais faire.

    "Esther ! Jack ! Hélène ! Casey ! Côme ! Au secoure ! Les Draks nous attaquent !"

    Je devinai sans peine que les cinq adultes allaient arriver d'une minute à l'autre.

    "Prenez des renforts ! Ils sont nombreux, et nous avons des blesser !"

    Dès que cela fut fait, et sans quitter le champ de bataille des yeux, je me précipita vers Digory, Juliette, Mathys, Peter et Abigail. En les tâtant, je pu arrêter un peu l' hémorragie de certains. Et je sentis que ce qu'ils avaient reçu étaient des sortes d'étoiles à quatre branches, acérées et coupantes. J'allais baisser mon regard dessus quand je me senti touché par une de ces étoiles ! Elle déchira mon bras droit, en me faisant hurler de douleurs.

    - Je l'ai eu ! entendis-je une voix vaguement familière.

    Je tombai au sol, et mes amis ne voyaient plus le champs de batailles. Une deuxième étoile atterris juste à coté de moi, sans me toucher. Soudain, une tornade de feux apparu et englouti la moitié des Draks. Esther. Face contre terre, je n'arrivai plus à me relever. Je saignai horriblement. Un éclair s'abatis sur celui qui devait être le chef Drak. Côme. Et mes parents, d'autres professeurs et mon grand père. Les renforts étaient arrivés.

    ***

    - Que c'est-il passé ? tonna la voix de M. Côme dans la cuisine de ma maison.

    A pas de loup, je descendis l'escalier qui menait au rez-de-chaussé. Cachée par un mur, j'épiais la conversation. Dans la cuisine, M. Côme, Esther, Casey, Hélène, Jack et tous les élèves qui étaient présent lors de l'attaque. Tous les rescapés, enfin. Comme Digory, Juliette, Mathys, Peter et Abigail, qui avaient été touchés par les étoiles à quatre branches, et Harry, Logan, Hyna et Louis qui avaient été blesser durant la bataille, j'aurais dû être au premier étage à me faire soigner par Mme Alice. Mais, après qu'elle ai mit mon bras droit en écharpe, je m'étais éclipser en douce.

    - Nous avons été attaqué, combien de fois devrons-nous le répéter ? s'écria Casey, mon frère.

    - Ce n'est pas tout ! D'où viennent les armes que vous avez employer ? demanda le proviseur du collège.

    Un silence gêné se fit. Personne ne savait rien. Personne... Non, je me souvenais. Diane avait imploré son frère de quelque chose. Et, juste après, les armes étaient apparus. Je détestais ce que j'allais faire. Mais il le faillais.

    - Je pense qu'on pourrais interrogé Diane à ce sujet, fit-je en sortant de l'ombre.

    Tout le monde sursauta.

    - Isis ! se fâcha Hélène. Retourna dans ta chambre tout de suite ! Tu es blessée !

    - Peu être, ripostais-je. Mais je veux participer à cette conversation.

    - Et tu es dans ton droit, acquiesça M. Côme. Alors, mademoiselle Bourgeois ? ajouta-il en se tournant vers mon amie.

    La jeune fille soutint notre regard.

    - Et pourquoi moi ? me demanda-elle.

    Je leur expliquai alors ce qui s'était passé juste avant que les armes apparaissent. Diane haussa les épaules, un peu moins sure d'elle, pourtant.

    - Il ne peut que s’agir d'une coïncidence.

    - Je n'aime pas les coïncidence, fit M. Côme d'une voix sombre. Surtout celle qui ressemble à celle là...

    - Alors... fit Benoît en hésitant, Digory est un... Invocatio ?

    - Mais il n'est pas déjà Prohibere ? s'étonna Aglaé.

    - Il existe des double-pouvoirs... soufflais-je.

    - Digory n'est pas un double pouvoir, fit Côme. N'est-ce pas, Diane ?

    Cette fois, la jeune fille se cacha derrière ses longs cheveux bruns.

    - Diane, intervins Esther. Ce que peut faire ton frère est extrêmement dangereux, pour nous tous. Alors, dit-nous. Explique nous où vous avez appris à manier le Néant.

    Le Néant. Je savais ce que c'était, mais la manière dont l'avais dit Esther me fis frissonner. Néant. Diane baissa les yeux.

    - Je n'ai jamais réussi à le contrôler... souffla-elle. Seul Digory en avait la force.

    - Mais qui ? fit M. Côme. Qui lui as appris !?!

    Il en hurlait presque. Personne ne l'avait jamais vu ainsi.

    - Notre père... murmura Diane.

    Louis pris sa main dans la sienne, et lui souffla quelques mots. M. Côme abatis son poing sur la table de la salle à manger.

    - Côme ! cria impérieusement Esther. Maîtrise-toi !

    Ma mère ne semblai pas ravie non plus que le principal abîme le mobilier.

    - David... Il est Invocatio !

    - D’où sa capacité à entrer au contact avec le Néant... fit pensivement Esther.

    - Bon, je suis désoler de casser l'ambiance, fit Benoît, qui était juste derrière moi, mais je ne sais pas ce qu'est le Néant. Alors, expliquez-nous !

    M. Côme soupira, puis jeta un regard à Esther, qui s'était rapprochée de son mari.

    - On nous a souvent dit que le plus grand danger pour l'humanité était le savoir, commença le vieux proviseur. Les armes. Ou bien la guerre. Mais il en existe un, plus dangereux que tous. L'imagination. Tant que l'on se contente d'imaginer dans sa tête, il n'y a aucun véritable danger. Mais il faut savoir que chaque choses, chaque objets que nous imaginons, inventons se créent dans le Néant.

    - Qui est.... ? fit Louis.

    - Le Néant est là où chaque esprits invente ce qu'il veut, quand il veut. Sans Néant, pas d'imagination, précisa Esther.

    M. Côme acquiesça.

    - Ça peu être un lieu fantastique, quand nous sommes dans l'esprit d'utopiques ou de rêveurs. Mais ça peut rapidement tourner au véritable cauchemar.

    Il releva la tête vers Diane.

    - Car il suffit qu'une seule personne, une seule ! construise un pont entre le Néant et la réalité pour que ce soit effroyable. Et c'est ce qu'a fait Digory.

    - Mais que ce passerais-il, alors ? demanda finalement Max.

    M. Côme nous regarda tous un à un.

    - Il suffit qu'il imagine quelque chose pour l'avoir.

    - Donc, Digory est bien Invocatio ? demanda mon père.

    - Il y a une nuance entre être Invocatio, comme vous, Jack, et manier le Néant, comme Digory. Les Invocatios font venir des objets qui existes déjà, tandis que Digory les imagines et les appelles à lui. Pourtant, les Invocatios sont plus à même de communiquer avec le Néant, car, pour faire venir les choses à eux, ils les font passer par le Néant. Tout comme

    Il se tourna ensuite vers Diane.

    - Dois-je en déduire que votre père sais contrôler le néant ?

    Diane hocha la tête.

    - Non. Il sait comment faire, mais il n'y arrive pas. il nous dit qu'il n'est pas assez puissant, mais nous, si.

    - Et pourquoi a-il fait ça ?

    Diane me jeta un regard embarrassé.

    - Je lui avais raconter que, quand on était au Machu-Picchu, Isis s'était fait capturé par les Draks. Il a voulu nous apprendre à invoquer des armes pour nous défendre si cela arrivait.

    - Et il a eu raison, intervins immédiatement Aglaé. Sans lui, nous serions tous mort ou capturé.

    - Peu être, fit Côme, mais il ne faut pas qu'il continu à savoir le maîtriser.

    - Et que proposes-tu, Côme ? explosa Esther. Lui effacer ses souvenirs ?

    - Précisément.

    Le silence fut sidéral. Seul Diane le brisa.

    - Vous n'avez pas le droit... murmura-elle d'une voix blanche.

    - Réfléchi, Diane... fit une nouvelle voix venant de l'escalier.

    Nout se précipita pour aider Peter à descendre les dernière marche. l'anglais était pâle, les cheveux plus en désordre que d'habitude et les paupières lourdes.

    - Merci, souffla-il à Nout après qu'elle l'ai installer sur une chaise. Réfléchis, Diane, repris-il. Si ce "pouvoir" est aussi puissant que Côme le dit, soit Onyx le possède déjà, soit il cherche quelqu'un qui le maîtrise pour qu'il lui apprenne. Avec ou sans consentement.

    Peter chercha une approbation dans mon regard. Que je lui donna. Peter devait savoir mieux que quiconque ce que voulait Onyx.

    - Nous devons protéger Digory.

    Diane secoua la tête.

    - Je refuse qu'on prenne les souvenirs de mon frère.

    - Moi, je vote pour, fit Benoît. Il faut le protéger.

    - Je vois qu'on est partis sur un vote ! soupira M. Côme. Très bien, je vote pour.

    Pendant que tout le monde donnais son avis, j'étais perdue dans mes pensées. une nouvelles voix m'en tira.

    - Isis ? fit Orion en entrant dans la cuisine.

    - Salut Orion, soupirais-je.

    - Tu t'es fait quoi à ton bras ?demanda le beau chat roux en sautant sur la table à coté de moi pour être plus proche.

    Je lui fis un rapide topo de la situation. Benoît était le seul à avoir remarqué que je miaulais au nouveau venu. Les autres étaient perdus dans leur débat.

    - Tu en pense quoi ? demanda Orion.

    - Je pense... fit-je lentement, que Digory est en danger avec ce pouvoir. Mais c'est lui qui nous a sauver ce soir. Sans lui, il y aurais pu avoir encore plus de blesser.

    - Donc tu es neutre ?

    - ... Je veux le meilleur pour chacun d'entre nous. Je me plierais donc à la majorité.

    - Moi, je vote pour, nous fit Nout dans le même dialecte que nous. Il faut avant tout protéger les plus petits. Si Onyx mettait la main dessus...

    Elle frissonna. M. Côme fit taire tout le monde d'un geste impérieux.

    - Bien. Nous allons passer un par un. Peter ?

    - Pour l'effacement.

    - Eric ?

    Le garçon hésita.

    - Contre.

    - Merci, souffla Diane.

    - Nogait ?

    - Contre.

    - Matthieu ?

    - Contre.

    - Benoît ?

    - Pour, fit le garçon.

    - Casey ? 

    - Pour.

    - Max ?

    - Pour.

    - Diane ?

    - Contre !

    - Owen ?

    Le garçon hésita.

    - Je n'aimerais pas qu'on m'enlève mes souvenirs, même pour me protéger. Contre.

    - Comme tu veux.

    Cléo, Hélène, Line, Aglaé, Eléonor, Margot et Jack votèrent contre. Naomie, M. Côme et Esther votèrent pour. 9 pour. 9 contre. Un neutre. Mais Casey, mon grand-père, n'avais pas voter. Il nous regarda tous un à un.

    - Pour.

    Tout le monde éclata, sois pour approuver l'issue du vote, soit pour la critiquer. D'un mouvement, M. Côme fit taire tout le monde.

    - Esther, Casey et moi nous occuperons de Digory. Et Isis nous y aidera.

    J'acquiesçai, presque à contre cœur.

    - Je suppose que je devrais effacer ses souvenirs ? demandais-je.

    - Eh oui, fit Esther.

    Elle se tourna vers Diane :

    - Ma chérie, je suis vraiment désoler, mais... C'est pour le bien de ton frère.

    Diane nous regarda tous un à un, les yeux pleins de rage.

    - Non, cracha-elle avec hargne, non, vous n'êtes pas désoler ! Au contraire, vous êtes trop heureux de savoir que vous pouvez éradiquer quelque chose qui menaçait le pouvoirs que vous exercer sur nous ! Vous allez supprimer le pouvoir de Digory !!! Vous aller lui arracher une partie de son être !!!!! Vous êtes bien pire que des tyrans, à régner sur le monde magique en cachant à tout le monde la vérité ! Au lieu de supprimer le pouvoirs de Digory, vous devriez le faire pratiqué à tous le collège ! Ou encore tous le village !

    Elle se repris un peu.

    - Mais non, fit-elle plus calmement. Vous n'êtes qu'une bande de salauds de menteurs.

    Et elle fit volte face et claqua la porte derrière elle. Je manquai de m'écrouler, mais Benoît me retins.

    - Elle a raison... murmurais-je.

    M. Côme me jeta un regard déçu.

    - Si tu ne veux pas le faire, nous demanderons à quelqu'un d'autre, fit-il.

    Je secouai. Je savais que Digory et Diane, peu importe ce qu'ils disaient, préféraient que ce soit moi.

    - Je le ferai, chuchotais-je.

    Un immense silence s'installa dans la cuisine.

    - Je pense que tous les enfants qui n'ont plus de blessures devraient retourné auprès de leurs parents, suggéra M. Côme.

    Je glissai un regard vers la fenêtre. Dehors, la fête battait toujours son plein. Personne ne s'était aperçu de rien. Et personne ne devait s'apercevoir de quelque chose.

    - Bonne idée, acquiesça Esther. Les enfants, ils faut y aller.

    Un à un, nos amis quittèrent la maison. Benoît me jeta un coup d’œil hésitant avant de suivre Louis. Il ne restait finalement plus que M. Côme, Casey, Esther, Hélène, Jack, Nout, Casey et moi au rez-de-chaussé, et Digory et Logan, avec Mme Alice à l'étage. Les autres blesser avaient été soigner, et avaient rejoint leurs parents.

    - Allons-y, fit M. Côme en montant l'escalier vers le hall du premier étage, ou était installé Digory.

    Je ne les suivis pas tout de suite. Je voulais que Côme explique la situation sans moi. je ne voulais pas voir le regard de Digory après qu'il eu appris la nouvelle. J'attendis quelques minutes avant d'entendre des pas feutré dans les escaliers.

    - C'est bon, Isis, murmura Esther en redescendant. Il est consentant.


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