• Chapitre 25

  • Metla était fort au combat. Je n'aurais pas aimé l'affronter. Seconder par Égout et moi, nous étions redoutables. Nous dansions entre les Draks, distribuant des coups de griffes et de crocs. 

    "Et des billets pour le passeur Charon." pensais-je en tuant un homme dans la fleur de l'âge. "Ou bien pour Anubis."

    Il fallait bien avoué que le poson que m'avait donné Nout m'aidais beaucoup. Un moment, je fus séparé de Metla. Égout m'avait suivis, et nous étions deux à présent. Nous nous étions fixé comme objectif d'atteindre le dirigeant des Draks. Un moment, un Drak percuta Égout et l'envoya valser. L'homme se dressa entre nous, et nous dûmes nous battre. Mais nous n'arrivions pas à le blesser.

    - Continu ! m'ordonna alors Égout avant de se jeter au devant de la lame du Drak. Je vais le ralentir.

    Égout griffa le visage du Drak. L'ennemi leva son épée pour se protéger et...

    - Égout ! hurlais-je, mais c'était trop tard.

    Égout était empalé au bout de la lame du Drak. Me souvenant de ses dernières paroles, je continuai vers le commandant de l'armée noire. Je me retrouvai enfin face à lui.

    - Enfin... fit-il d'une voix doucereuse. Tu as réussi à venir à moi... Bravo.

    Nous étions à part de la bataille, comme si personne ne nous voyais.

    - C'est fini, Onyx. La Troisième Maison est arrivée. Tu as perdu.  

    - Vraiment ? continua-il. Je ne crois pas. Personne ne peut gagner contre moi. Tu en veux la preuve ?

    Il invoqua alors une longue épée faîtes en obsidienne, matière réputer solide et puissante, une fois ensorceler. Je sautai, le prenant au dépourvu, et lui arracha sa capuche.

    - Quand on se bat, c'est à visage découvert... commençais-je avant de me rendre contre que je ne me battais pas contre Onyx.

    Mais contre une femme. Aux deux yeux noirs. Obsidienne.

    - Pas mal, petite créature, marmonna elle en reprenant une voix féminine. Mais tu te crois toute puissante ? Attend un peu...

    La femme tira son épée et se jeta sur moi. J'évitai habillement la lame, puis m'arrêtai pour fixer la Drake d'un regard noir. Elle ne prit pas la peine de soutenir mon regard, mais attaqua de nouveau. Ma blessure au flan que j'avais reçu plus tôt me faisais souffrir. Obsidienne m'entailla plus profondément l'autre flan.

    - Ça t'égalise, fit-elle, moqueuse. 

    Elle continua de jouer avec moi. Elle me blessais pas assez pour me tué, juste pour le plaisir de me voir souffrir. Je n'en pouvais plus, j'étais fatigué et souffrante. Elle abaissa finalement sa lame.

    - Vous ne gagnerez pas, fit-elle. Je vous connais chacun mieux les uns que les autres. Je connais le pouvoir de chacun, les faiblesses et les forces de chacun...

    - Ah oui ? fis-je, provocatrice.

    - Oui. Vous avez presque tous le même défaut : vous voulez toujours vous en sortir en sauvant tout le monde... Tu as des amis, tu perdrais pour eux... C'est une énorme bêtise.

    - Ce n'est pas ce que j'appellerais un défaut ! aboyais-je.

    - Vraiment ? Pourtant, regarde tes professeur, qui ont décider de sacrifier tout le monde pour te sauver... Regarde-les se battre !

    Je ne pris pas le risque de me retourner, mais je savais qu'elle avait raison. J'entendais les pensée affolée de Mme Anne, qui n'arrivait pas à bien manier l'épée, j'entendais les cris de douleurs de mes supérieurs lorsque nos ennemis les blessaient.

    - Si tu m'avais bien écouter, tu serais révolter par ce que je viens de t'apprendre : certains que tu considèrent comme des frères sont les plus à même à te trahir. 

    - Vous mentez ! feulais-je.

    Je lui sautai de nouveau dessus. Elle m'évita.

    - Rien de mieux ? Même nos plus jeunes recrus pourraient éviter ça, se moqua la Drake.

    Je répétai mon attaque, inlassablement, et elle la para. 

    - A ton avis, qui sont ceux qui te trahisse maintenant ?

    - Personne ! hurlais-je.

    Je lui griffai le visage, mas la griffure disparu avant que le sang se mette à couler. Pourquoi donc la bactérie n'agissait plus ?

    - Je suis immunisée contre le poison, petite créatures, se moqua Obsidienne. Je ne suis pas aussi faible que les autres Draks.

    Désespérée et essoufflée, je m’éloignât un peu.

    - Qui es-tu ? me railla une dernière fois Obsidienne. Pourquoi es-tu ici ?

    Qui étais-je ? Cette question m'avais fait l'effet d'un sceau glacé. J'avais eu tout le temps d'y réfléchir. Maintenant, je le savais. Je voyais autour de moi les visages des gens que j'aimais, des gens qui avaient forgé ce que j'étais aujourd'hui, ce que j'étais à ce moment présent. Je redressai la tête. Toute ma fatigue disparue. Je ne ressentais plus qu'une froide détermination. 

    - Mon nom est Isis Nobiles.

    Je savais ce que je disais. Et je ne ressentais plus de désespoir. J'avais soudainement changer.

    - Je suis une Télépathe. Je suis la sœur de Casey, Nout et Logan. Je suis la demi-cousine de Geb. Et je suis une élève de la Cinquième Maison.

    Je pris une grande inspiration.

    - Et je dois sauvez le monde des horreurs des Draks.

     

    Soudain, une étrange chose se produit. Je sentis mes muscles se décupler, et ma force tripler. Je sentis mon regard changer, et je vis tous les points faibles de mon ennemie. Je me sentais puissante, immortelle, invincible. Je lui sautai alors dessus. Surprise, elle recula, mais trébucha dans sa cape. Je lui griffai le cou. Elle poussa un hurlement. Je pénétrai mes griffes dans ses vêtements, sur sa poitrine, et retomba, toujours accrocher à Obsidienne. Je devais la tué. Ses vêtement se déchirait, et je sentais que mes griffes étaient plus acérées, que j'étais plus grande. Je poussai un formidable rugissement, et je relâchai Obsidienne. Le sang jaillit de sa poitrine à son ventre, et elle tomba à terre. Morte. 


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