• Chapitre 11

  • Je me glissai hors de mon oreiller. Orion n'était pas dans le sien, ça m'arrangeait. Toutes les 5ème dormaient paisiblement. Je sortie doucement de la salle 4. Ce serais peu être la dernière fois que je la verrais... Non. Je ne voulait pas y penser. Je prit doucement l'escalier menant au casier. Je voyait par les fenêtre, à travers le champ de force, que le ciel étoilé était sans nuage, et la lune bien ronde. Je sortie de l’escalier pour pénétrer dans les casiers. Cette partie de l'école me manquerait : c'était celle où nous nous réunissions en cachette, celle que nous préférions pour jouer, jadis... La nuit, silencieuse et mystérieuse m'ouvrait les bras. J'étais une de ses créatures.

    - Où vas-tu ? fit une voix qui me fis faire un bond de trois mètre de haut.

    Je me retournai pour voir des silhouettes cacher dans l'ombre. Je pensai tout de suite aux Draks. Je me hérissai et grondai.

    - Combien que vous soyer, je vais vous faire regretter l'idée de nous avoir enfermer dans le collège !

     - Calme toi, Isis, fit une nouvelle voix que je reconnu bien, cette fois.

    - Juliette ?

    Elle sortit de l'ombre, les yeux pétillant, suivie de Nout, Peter, Orion, Diane, Abigail (la 6ème), Casey, Hyna et...

    - Papa ! Maman ! Logan ! m'écriai-je en me précipitant sur les trois nouveau venus.

    Ma mère ouvrit les bras, et je me jetai dedans. Logan me caressai la tête, comme mon père. Soudain, je remarquai que mes parents ne semblaient pas troublé. Je reculai un peu. 

    - Que faîtes-vous là ?

    - Tu crois vraiment qu'on va te laisser partir pour Montréal toute seule ? fit Peter, un sourire surprenant sur les lèvres.

    Nout était appuyé contre lui. Apparemment, ils s'étaient réconcilier. 

    - Comment savez-vous ?

    - Orion m'a raconter la conversation qu'on eu M. Léo et M. Pierre. Nous avons tous de suite devinez où tu voudrait allez. Puis nous avons prévenus tes parents par Télépathie. Et nous voilà.

    - Je suis là seule à pouvoir passer à travers du champ de force, commençais-je, avant de m'interrompre. Attendez une minute... Comment êtes vous entrez ? demandais-je à mes parents et à mon frère.

    Ma mère me fis un grand sourire.

    - Je suis une Perdet ! Je peux saboter les effets du pouvoirs de quelqu'un pendant quelque minute.

    Je la regarda, bouche bée.

    - Mais... mais...

    - N'oublie pas que j'ai travailler deux ans à la primaire de ton père ! Et j'habite quand même ce village, donc la pierre doit m'influencer aussi pour ça.

    - C'est vrai ! m'exclamais-je.

    Puis je me tourna vers mon père.

    - Et toi ?

    - Je suis un Invocatio.

    Je sourit, puis me rembrunit.

    - Bien, mais c'est toujours hors de question que vous veniez avec moi. Je refuse. Ça sera trop dangereux pour vous.

    Ma mère soupira.

    - C'est également ce que je pense. Mais... n'êtes vous pas encore plus en danger ici, emprisonner par les Draks ?

    - Mais pourquoi tu ne fais pas sortir tous le monde ? lui demandais-je.

    - Premièrement, vous devez être environs 185, élèves et professeurs. Le fait de brouiller un champ de force pour que 185 personnes puissent passer me tuerait. Deuxièmement, ça contrarierai le plan des Draks. Et il trouveront un autre moyen, peu-être plus dangereux pour t'avoir.

    - Nous sommes donc obligé d'aller chercher de l'aide auprès de l'école de Montréal.

    - Moi, oui. Vous, nous, fis-je remarquer.

    - Isis, intervint Orion. Soit on vient avec toi, sois on te suivra à la trace. Ce ne serais pas plus facile de nous avoir à l’œil ? Et tu as besoin d'un Prohibere, soit Logan, d'une Nix, soit Abigail, d'une Sermone, soit Diane, de plusieurs Télépathes, soit Peter et Juliette, et de personne pour veiller sur vous. Soit Hyna, Casey, Nout et moi. 

    Ses propos me firent rire.

     - OK, c'est d'accord. 

    Mon père sorti de sa veste une enveloppe épaisse, et la tendit à Casey. 

    - Voici de quoi vous payer le voyage. 10 000 euros. Vous êtes dix, alors j'espère que ça fera.

    - Nous sommes peut-êtes dix, intervint Abigail, mais deux d'entre nous sont des chats.

    - Oui. Il y a aussi toutes vos cartes d'identité et des billets d'avions pour un vol de Lyon à Montréal dans 12 heures. Il y a aussi des autorisations de sortie de territoires.

    - Venez, fit ma mère.

    Nous traversâmes la cour pour se retrouver devant la barrière magique.

    - Hyna, prend-moi dans tes bras, fis-je, prise d'une inspirations soudaine.

    Hyna obéi, et je lui ordonnai de traverser le champ de force.

    - Faîte attention, fit Casey.

    Nous traversâmes sans problèmes.

    - Je pense que le fait que les champ de force ne me font rien peut se propager à ceux que je touche, expliquais-je. 

    Tous se mirent en cercle autour de moi et me touchèrent. Nous avançâmes ainsi et traversâmes le champ de force.

    - Vous devez y aller, fit ma mère. Le dernier bus pour la ville la plus proche ne va pas tarder. Là, vous prendrez le train jusqu'à Lyon. Bon courage.

    Elle nous sera tous tour à tour dans ses bras. Mon père claqua des doigt, et plusieurs bagages apparurent. 

    - Voici vos valises. Il y a dedans de quoi se changer pendant deux semaine pour chacun.

    - Merci.

    Ceux qui avaient des bras prirent les bagages. Un derniers sac apparut, vide, cette fois. Mon père sourit.

    - Et ça, c'est pour mettre les chats. Vite !

    Je me glissa dans le sac, suivit par Orion. Nous étions un peu à l'étroit, mais ce n'était pas très grave.

    - Au revoir, entendis-je.

    Puis, Hyna, qui tenait le sac se mis en route avec les autres. Je sortie la tête du sac, pour voir une dernière fois l'école, le collège, là où dormaient paisiblement ceux qui étaient mes amis, ceux à qui je tenais et ceux qui nous on longuement protéger. Nous ne les reverront pas avant longtemps.

    ***

     - Huit tickets, s'il vous plaît, monsieur, fit le voix de mon grand frère, Casey.

    - Voilà. Quinze euros vingt, s'il vous plaît.

    - Tenez. Merci.

    Je sentis que la troupe montait dans le bus.

    - Les gens nous fixes, murmura Abigail.

    - Il ne peuvent rien nous faire, la rassura Logan. Nous avons nos passeport, et des autorisations de sortie de territoire.

     "Il n'a pas tort." lui transmis-je.

    Abigail sursauta. J’ouvris mon esprit à tous mes amis.

    "Je vous parlerais ainsi, à présent."

    "OK", pensèrent-ils.

    Le bus démarra. Nous devons redescendre hors de notre vallée pour aller à la plus grande ville la plus proche. Là bas, nous prendrons le train pour Lyon.

    "Casey, quel sont les horaires des trains ?", demandais-je.

    "D'après mon portable, le prochain train pour Lyon part dans... 40 minutes. Je crois qu'on sera à l'heure pour l'avion."

    "Cool."

    Je sortie discrètement la tête du sac une dernière fois. Nous étions au fond du bus, et j'observai mon beau village disparaître dans les brumes et derrière les montagnes. Comme j'aimerais que quelque chose ou quelqu'un le protège ! Comme pour répondre à ma prière silencieuse, il se mit à pleuvoir.

    Notre périple avait bel et bien commencer.


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