• Chapitre 10

  • - Et comment pouvez-vous me le prouver ?

    - Tu n'as qu'a te transformer.

    - Très drôle, Sir.

    - Isis.

    Je me levai, et reculai.

    - Je suis désoler. Je ne suis pas une Métamorphe. Ni une Pentium dual Virtute. Je suis... moi ! Isis Nobiles, la télépathe.

    - Un chat qui parle, télépathe ?

    - Sir, je vous ai déjà expliqué que...

    - Isis... m’interrompis-il. Si tu as raison, et que j'ai tord... Veux-tu au moins essayer ? Tu n'a rien à perdre, si tu dis que tu es normal...

     Je réfléchi un instant. Il avait raison. Je savais que je n'avais rien à perdre. Dans un cas, j'étais normal, et je lui démontrait... dans l'autre, j'étais une métamorphe. Mais j'avais peur. Peur d'être encore plus différente. De représenter encore plus une cible, donc de mettre encore plus mes amis en danger. Pourtant... Je me devais d'essayer.

    - Très bien. Que dois-je faire ? demandais-je avec défi.

    Il sourit.

    - En quel animal aimerais-tu te transformer ?

    - En oiseau.

    - Quel oiseau, précisément ?

    - Mon préférer, évidemment. Le faucon pèlerin.

    Il déplaça encore un caillou.

    - Très bien, alors fais comme si tu voulais te transformer.

    - Comment ? fis-je, étonnée et agacée.

    Il leva les yeux et me regarda.

    - Tu me reproche de penser que tu sais tout. Eh bien, moi, je ne sais rien. Voilà. Tu es la première métamorphe. Je ne sais pas comment ça marche, fit-il d'une voix sec. Ce n'est pas moi, le métamorphe.

    Je le foudroyai du regard. Il se radouci.

    - Isis, il faut que tu apprenne à vivre dans un monde où les adultes ne savent pas tous. Je peux t'aider, mais je ne peux pas le faire pour toi. Essaye.

    Alors, je fermai les yeux. Je m'imaginai que des ailes me poussaient du dos, que mes poils se faisaient remplacer par des plumes, que mon regard devenait plus perçant... J'ouvris les yeux et... rien. J'étais toujours un chat.

    - Je vous l'avais dit ! fanfaronnais-je.

    Il secoua la tête.

    - Non. Ressens-le encore plus fort. Ressens-le dans ton cœur... dans la Deuxième Pierre, si il le faut.

    Je soupirai, et refermai les yeux. Cette fois, je m'imaginai que je regardais le ciel. Je sentais presque le vent contre mes ailes. Alors, je les ouvrit, et m'envolai au dessus des montagne. Je voyais les monts parcourut de forêts exotiques, le soleil se lever, et la magnifique cité du Machu Picchu. J'imaginai alors que je fondais sur elle, et que j'allai vers la deuxième Pierre.

    - Je veux être un faucon pèlerin, soufflais-je.

    Je sentis une forte décharge magique dans mon cœur. Alors, une fois encore, j'ouvris les yeux. Je vis immédiatement autour de moi. Je remarqua un petit singe derrière moi. Derrière moi ? Je baissa immédiatement les yeux sur mes pattes. Enfin, mes serres, à présent. J'ouvris mes... ailes.

    - Sir Wiraqucha... commençais-je à paniquée.

    Il éclata de rire.

    - Ah, Isis, réussi-il à dire entre deux hoquets, tu es vraiment sensationnelle !

    - Ce n'est pas drôle, aboyais-je. J'étais un chat, et maintenant, je suis...

    - Une métamorphe, finit-il.

    - Un faucon pèlerin... gémis-je.

    Je me dirigeai vers une petite mare, et m'y regardai. J'avais un ventre blanc avec de petites touches noires, et le dessous des ailes de la même couleur. Ma tête était entièrement noire, et ça formait une sorte de masque. Mes yeux étaient entouré de jaune, et mon bec et mes pattes étaient de cette couleur. J'avais les yeux vert. La même couleur que d’habitude. En cherchant bien, sur ma tête, on pouvais voir de fines lignes blanche.

    - Tu veux voler ? fit Sir Wiraqucha.

    - Je peux ?

    - Tu es un oiseau, Isis. Vas-y, vole.

    Je me dirigeai vers la sortie de la grotte. La bruine avait cesser. Certains nuages voilaient encore le ciel, mais la plupart avaient disparus. J'ouvris mes ailes. Je sentis immédiatement le vent. Alors, je m'élançai dans le vide. Je me sentis chuter, mais je repris mes esprits. Les ailes. Je les ouvrit, ce qui freina ma chute. La queue. Je la déploya elle aussi, et en servi pour me diriger. Je battis des ailes. Cela demandais une grande énergie, mais je tint bon. Soudain, je fonçai vers une colonne rouge. Je la traversai facilement. Qu'est-ce que c'était ? Un courant ascendant. Alors, je fis volte face, et il retournai. Il n'y avait rien de visible aux humains devant moi, mais je voyais la colonne rouge. C'était en réalité une colonne d'air chaud, une colonne ascendant, qui permettait a tous ce qui volent de remonter vers le ciel. Je me laissa planer, en tournant en rond dans la colonne. Quand je décrétai que j'étais assez haute, je me dirigeai vers la cité. Quel joie de volé ! C'était vraiment magique... Je vis la cité de haut. Elle était vide. Sauf peu être... oui, c'était bien Zoëy qui s’entraînait au combat sur la grande place. Elle répétait des mouvement, assommant ses ennemis invisible. Je repris de la hauteur. Et si je m'aventurai plus loin ? Je pris alors la direction de l'Est, m'enfonçant plus dans les terres. Je volai longtemps, sans pour autant me fatigué. Survolant des lac de cristal qui reflétaient les montagnes et la lune, contemplant les forêt pleines de merveilles et de dangers... Je me dit alors que, si la vie pouvait ressembler à ça... ce serai merveilleux. Au bout d'un moment, je vis se lever le soleil. Je me posai à un arbre. Je devais rentrer. Alors, je fis demi-tour. Tandit que je rentrai, je pensai à tous ce que j'avais perdu... et gagné. Perdu mon innocence. Gagné un nouveau pouvoir. Perdu des amis. Gagné des alliés. Perdu Metla. Gagné... Je-ne-sais-quoi. Quand j'arrivai à la cité, le soleil était déjà haut dans le ciel. Déjà, les touristes affluaient en centaines. La porte du temple du soleil était fermée, alors, je me dirigeai vers la grotte de Sir Wiraqucha. Je me laissa piqué vers la grotte, et, quelques mètres au dessus du sol, je me retransformai en chat. J’atterris avec grâce sur le sol de la cavernes. Et je remarquai quelque chose : mes blessures aux flans ne me faisaient plus souffrir ! Sir Wiraqucha n'était plus là, mais ses cailloux, si. Il y avait un message de sa part.

    "Si tu décide de revenir, les autres savent que tu as un empêchement. Tu peux regagner ta classe quand tu le voudras.

    Wiraqucha"

    Je partie de la grotte pour revenir vers son bureau, et je remontai toute la pyramide. Je sortis à l'air libre, et me dirigeai vers la maison où nous avions prit cours hier. Je pénétrai dans la pièce. C'était Zoëy qui donnait cour. Elle se tourna vers moi et leva un sourcil étonné et septique.

    - Je vous prit d'excuser mon retard, Dame, fis-je, j’étais assez occupé.

    Elle eu une moue agacée.

    - N’oubliez pas que vous êtes ici en invité, mais vous devez vous pliez à nos lois.

    Je me redressa.

    - Fort bien, Dame. Allez expliquer la situation à Sir Wiraqucha. Nous ferons ce qu'il dira.

    Son visage se crispa légèrement.

    - Rejoignez votre place, Isis.

    J'hochai la tête, et rejoignis Aglaé.

    "Tu es folle." fit la voix de Thomas dans mon esprit.

    "Je savais ce que je faisais, et j'avais l'accord de Wiraqucha. Elle n'a rien à me reprocher."

    "Tu as raison, Isis, mais ne te fais pas d'autre ennemis." intervins Aglaé.

    "D'autre ?"

    "Tu as déjà oubliez Ingrid ?"

    "Dame Ingrid de la Troisième Maison ?" s'étonna Thomas."Tu la connais ?"

    "Oui je la connais, mais elle..."

    "Il faut apprendre à pardonner, Isis. Ingrid est finalement venue."

    "Après combien de temps ?"

    Aglaé coupa la connexion avec moi. Je m’aperçus qu'elle continuais pourtant de parler avec Thomas. Keiko me regardais avec insistance. Je pénétrai dans son esprit.

    "Arrête, Isis."pensa-elle.

    "Arrêter quoi ? Oh désoler, je repars."

    "Pas ça. Isis, tu es une personne de pouvoir. Tu es censé être à la tête d'une bande. Et Zoëy est comme toi. Tu ne t'entendra jamais avec les femmes puissantes, car tu en es une. Alors, arrête de les défier, puis de te rabaisser."

    "Que veux-tu que je face ?"

    "Vérifie au fond de toi que ça en vaut la peine, puis appuie tes positions."

    Je l'observai.

    "Sous tes airs de douce japonaise, tu sais que tu es une femme de pouvoir, toi aussi ?" demandais-je.

    "Non. Je ne suis pas de la race des seigneurs, moi."

    "Que veux-tu dire ?"

    "Wiraqucha. Ingrid. Zoëy. Thomas, aussi. Les dirigeants des Première et Quatrième Maisons. Et toi. Vous appartenez à la même race, celle des Seigneurs, des dirigeant. Ceux qui ont soulever les foules et poussé à les suivre. Ceux qui ont battis un royaume à la force de leurs bras. Vous êtes les vrais dirigeant de ce monde."

    Elle me chassa de son esprit.

    "Tu sais que je ne connais pas ton pouvoir ?" tentais-je une dernière fois.

    Elle me sourit.

    "Je suis une Aqua."


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