• Chapitre 1

  • La nuit était claire, sans nuage. Du balcon de la chambre que je partageais avec ma sœur Nout, je la respirait. Oui, ce serais un belle journée.

    - Rentre, me dit Nout. Il ne faudrait pas que tu prenne froid.

    Je souris, puis entrai dans la chambre où Nout m'attendait. La chambre avait une taille moyenne, contenant deux lit, deux bibliothèque, une armoire, deux bureau : un neuf pour moi et un un peu plus vieux qui avait été acheter pour la rentrée en sixième d'Elyse et qui était revenu à Nout, et un panier de chat. Nout était assise sur le lit, et vérifiait une énième fois son sac à dos. Elle redressa la tête quand j'entrai. Nout avait de beau yeux bleu-gris-vert, selon la lumière, de longs cheveux blonds et des traits fins. Elle portait presque la même tenue que moi, une chemise aux manches retroussée et un pantalon de marche. Elle sourit, puis porta les doigts à ses lèvres pour contenir une nouvelle toux, conséquence de la fumée qu'elle avait respiré il y a de ça bientôt deux mois, lors de l'incendie de notre école.

    - Tu sais, tu n'est pas obligé de venir, hasardais-je.

    - J'espère que tu plaisante, rétorqua-elle. Je ne raterais la descende pour rien au monde.

    Je pris moi même mon sac, et jeta un dernier coup d’œil dedans. Jambon, fromage, pain, gourde, le paquet que nous avais donner notre père, une lampe, quelques feuille de plantain pour les piqûres d'orties et une corde, on ne savait jamais. Bien que la montée du Dôme du Soleil ne soit pas dangereuse, il fallait toujours bien s'équiper. Nout et moi sortîmes de notre chambre, pour rejoindre nos frères devant la maison. Ils étaient déjà prêt.

    - Pas trop tôt, fit Logan, notre cadet. Vous n'avez rien oubliez ?

    - Je ne pense pas, répondis Nout. Nous sommes fin prêtres.

    - Parfais, fit la voix grave de notre grand frère, Casey. Nous devons y allez. C'est notre première montée du Dôme tous seuls, sans adultes. Vaux mieux ne pas arriver en retard.

    Nous passâmes devant l’église pour nous réunir sur la place du gros Chêne, place principale de notre village. Nous avions rendez-vous avec plusieurs de nos amis. Arrivèrent en première Juliette Murphy, mon amie, et Hyna Alainn, la sublime petite copine de Casey. Même tenue vestimentaire : pantalon et chemise. Ensuite vint Aglaé Hael, une autre de mes amies, puis Diane et son frère, Digory Bourgeois. Diane était suivis d'un petit oiseau multicolore qui voletait autour d'elle en chantant gaiement. C'était Chanteur, un oiseau du Macchu-Pichu qui nous avais suivit jusqu’à Saminge. Puis, Peter Mattew, le petit ami de Nout. Et enfin Abigail Ena et son frère, Owen. Nous étions au complet. Nous commençâmes à marcher dans le village pour rejoindre le chemin de la montée du Dôme. Le Dôme du Soleil était la montagne qui dominait notre village. Chaque année, peu avant la rentrée, les troupeaux redescendais des alpages du Dôme. Alors, il y avait une fête au village, et les plus motivé montaient au Dôme pour descendre avec les bergers et les éleveurs. Nous tous en avions toujours fait partis. Mais là, c'était la première fois où nous montions au Dôme et où nous n'étions pas accompagnés par des adultes. C'était aussi la première monté de Nout et Peter. Enfin, nous quittâmes la proximité avec les habitations pour nous engagés dans un champ mouillé de rosée. Nous atteignîmes un petit chemin à l'orée des bois.

    - Allumez vos lampe torches, nous ordonna Casey. Nous allons marcher à la queue leu leu, et principalement au même ritmes. Ce serais bête d'en perdre un en montagne à deux heures du matin.

    - Casey sera devant, et je serais derrière, fit-je.

    Casey me jeta un regard étonné, et je dut préciser avec un sourire :

    - Le temps qu'on travers la forêt. Après, j'irai ma dégourdir les pattes.

    Nous commençâmes notre ascension, Casey devant, suivis par Hyna et Diane, puis Logan, Owen et le frère de Diane, Abigail, Nout, Peter, et Juliette, Aglaé et moi à l'arrière. Chacun discutait de tout et de rien, du nouveau collège, des problèmes posé par nos pouvoirs, de la première année au lycée de Casey et Hyna, de la première année au collège de Logan et de Digory... L'ascension se passait dans la joie et la bonne humeur. Enfin, vers trois heures et demi, nous atteignîmes l'orée de la forêt, et le premier patté de chalets. Mais ce n'était pas là où nous devions nous arrêter. A présent, il n'y avait plus de forêt, juste de l'herbe et quelques rochers. L'envie me prit de courir, mais je voulais garder toute mes force pour le descente. Nous continuâmes sur un chemin au milieu de la prairie. Il faisait toujours nuit noire, et les étoiles scintillaient dans le ciel. La lune était pleine et nous éclairais d'une si belle lueur que nous éteignîmes nos lampes. Après vingt minute de marche, nous atteignîmes un autre patté de chalet, où des visages accueillant nous attendaient. Eléonor Breena et sont frère, Max, et Victor Helori et sa cousine, Line.

    - Vous aviez dit quatre heures ! plaisanta Eléonor en venant nous faire la bise.

    - Désoler d'avoir été en avance, fit Nout en souriant. Vous êtes prêts ?

    - Ouais, fit Max. Nos parents dorment encore. On devrait être en retour pour huit heures, non ?

    - Seulement si, comme d'habitude, on court, fit Hyna en lui faisant la bise.

    Max avait le même âge qu'Hyna et Casey. Victor avait l'air un peu déçu que Mary, la sœur de Peter, et sa petite amie n'était pas présente, mais j'avais été très clair avec Peter. Pas de Mary. Pas alors qu'on ne savait pas à qui allais sa loyauté. Peter m'avait supplié de lui laisser encore une chance pour choisir le bon camp, ce que je lui avait accordé. Mais je n'y croyait pas trop. A mes yeux, Mary n'allais pas tardé à nous trahir, si ce n'est déjà fait.

    - Allons-y alors, fit Line.

    Avec ses longs cheveux noirs et son teinte foncé, Line avait plus hériter des gènes Italienne de sa mère que celle, Samingienne, de son père.

    - Oui, ce serai bête de rater le lever de soleil.

    - Quel heure ? demanda Diane.

    - Vers six heures cinquante, répondis approximativement Eléonor. Dépêchons !

    Nous nous remîmes en marche, vers la pointe du Dôme. Eléonor nous racontait les derniers jours qu'elle avait passer en alpages, agrémenter par les commentaires de Line, et, plus rare, ceux de Victor. Il était mal à l'aise avec nous depuis l'incendie et je me demandais pourquoi. Mais je ne m'inquiétais pas plus que ça. Victor avait toujours été discrets quand il n'avais pas de blagues à nous raconter.

    - Alors, il parait que Jack s'est inscrit au élections, demanda enfin Victor.

    Aïe. Le sujet un peu piquant chez nous : la présentation aux élections de maire de mon père.

    - Oui, confirmais-je. Il a pensé qu'il pourrait peu être installer de nouveaux système pour le village. Mais ses principales idées, c'est pour les enfants magiques, alors vous vous douter qu'il ne peut pas les exposer.

    - Mais il sera tout de même élu, avança Juliette. Le nom Nobiles et le fait qu'il est d'ici l'y aiderons.

    - Surement, marmonnais-je, un peu gêné.

    Je n'aimais pas trop aborder le sujet de l'importance de mon nom de famille. Les autres durent le sentirent, car ils ne reparlèrent plus de ça. Nous grimpâmes de longues heures jusqu'au sommet, voyant parfois des marmottes, des chamois et des bouquetins. Il n'y avait plus d'herbe à cette hauteur, juste une grande croix de pierre, dresser contre les vents, et ce, depuis son installation, vers le milieu du moyen âge. Il devait êtres aux environs de six heures quarante. Le ciel s’éclaircissait de plus en plus. Casey sortis un couteau de son sac, et s'approcha de la croix. Nous formâmes un cercle autour de lui et de la croix. C'était un ancienne tradition, où tous ceux qui s'étaient arrêter ici devaient gravé leurs noms sur le sommet de la montagne. Comme la croix n'avait été ajouté qu'au moyen-âge, des noms avaient étaient gravé au sol, et y étaient toujours. Des noms vieux de plusieurs milliers d'années, datant de l'antiquité, du moyen-âge, renaissance, guerres mondiales... C'était un vrai trésor historique. Il y avait peu, j'avais découvert six prénoms, liés ensembles en un cercle parfaitement uni, qui devaient datés de longtemps : Brendan, Llug, Ailla, Clervie, Arthis et Awen. Je me souvenait parfaitement de l'endroit où ils étaient marqués. Trouvant un endroit libre au pied de la croix, Casey grava son nom. Il passa ensuite le couteau à Max, qui en fit de même. Puis, Hyna, à coté de Casey. Diane. Juliette. Aglaé. Eléonor. Line. Victor. Peter. Nout. Logan. Digory. Owen. Abigail. Je fus la dernière. prenant le couteau qu'Abigail me tendait, je m’agenouillai à l'emplacement où tous les autres avaient écris. Il n'y avait plus de place. Je fis alors le tour de la croix, pour me retrouver devant la source. Une légende racontait que, à l'Antiquité, une femme monta dans la montagne toute la nuit avec son enfant malade dans les bras. Arrivée au sommet, elle invoqua ses dieux de guérir l'enfant. Elle pria toute la journée, puis toute la nuit suivante. L'enfant mourut dans ses bras, alors, elle pleura, pleura, pleura, et une source apparut. Elle donna une dernière fois à boire à son fils, avant de l'enterrer au sommet. On n'avais jamais retrouver le moindre ossement, mais, par contre, sous les pierre où étaient planté la croix, un drap extrêmement fin avaient était retrouver. Il datait de l'époque approximative de cette légende. Et, parfois, les nuits de pleines lunes, les anciens avaient pris habitude à raconter que l'enfant, ressusciter grâce à la source, crapahutait toujours dans les montagne, éternel garnement de dix ans. Je gravit mon nom juste au dessus de là où le source sortait d'un rocher. Ensuite, nous nous installâmes pour prendre notre petit déjeuner. Je sortis le fromage, le pain et la viande que j'avais pris chez moi. Victor sorti un fromage de chèvre fais la veille, et tout le monde avait du pain. Prévenante, Aglaé et Juliette avaient pris de la confitures, et Abigail avait pris du miel des ruches de son père. Nous commençâmes à mangé, unis dans un esprit de fraternité.

    - Regarder ! s'écria Owen.

    Nous nous relevâmes tous ensemble. Le ciel perdait sa teinte noire, et se colorait des chaudes couleurs de l'aube. Rouge, orange, rose, violet, jaune... Le ciel était magnifique. Puis, lentement, majestueusement, au dessus de la crête du Chamois, l'astre principal se levai. Pas d'un jaune éclatant comme en journée, non, il était orange-pèche, une douce teinte qui, éclairant nos visages, nous réchauffait. Le soleil était levé. Nous nous rassîmes un par uns.

    - C'était magnifique, fit Aglaé, émue.

    - Le plus beau lever de soleil de ma vie, sourit doucement Juliette.

    Nous restâmes silencieux un moment, hanté par le merveilleux moment que nous venions de voir. Puis, nos nous remîmes à manger notre petit déjeuner en regardant notre village s'illuminer petit à petit. Quand nous eûmes finis de manger, nous nous levâmes. Comme beaucoup d'autre, je m'étirai. Nous rangeâmes nos affaires, et je repris de l'eau à la source. Soudain, je vis un nom que je n'avais jamais remarquer avant. On ne pouvait le voir qu'en se penchant vers la source, et en regardant là où l'eau sortait. Sous mon nom fraîchement graver, il y avait un petit trait. Je passai mon doigt dessus. Il continuai sous la source. C'était des lettre. Un "S". Puis... un "i"... et un "n". et après... un "e" ? Non, un "é". Un "a"...

    - Isis, tu vient ? fit Eléonor.

    - Allez-y, je vous rattraperais.

    Mes amis s'échangèrent des coups d’œil étonné, puis commencèrent la descente. Après le "a", un "d". Sinéad. Mais... ce n'était pas fini. Il y avait... un "i" ? Non, il était horizontal. Un tiret. Et un autre "s". "t". "a" ? Oui, peut être... Un "r", après. Un autre "a"... Non, c'était des "e". Et deux "n". Sterenn

    - Sinéad-Sterenn, murmurais-je. Mais qu'est-ce que... ?

    - Isis ! appela au loin Juliette. Magne toi le ... !

    Elle laissa sa phrase en suspense, mais je devinais sans peine la suite. Je relevai la tête, et me transformai en lynx. D'un bond, je dévala quelque mètre et me retrouvai parmi les autres.


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