• Résistant contre la douleur, je me dirigeais vers la vie scolaire accompagner de Nout et Peter. Ce fut Mme Sonja, la nouvelle CPE qui nous accueillis.

    - Oui ? fit-il.

    - Ce serait pour demander l’autorisation de pouvoir me transformer durant les récré, fis-je, un peu gênée.

    Peter pouffa, tant la demande était étrange. Je lui jeta un regard noir. La CPE réfléchis.

    - Tu pourras évidement te transformer à partir de demain. Mais nous te demandons de garder ta forme humaine aujourd'hui. M. Côme est en train de parler aux nouveaux et aux 6ème, ce ne sera bientôt plus un problème.

    - Merci.

    Nous ressortîmes de la vie scolaire.

    - Pourquoi veux-tu te transformer ? demanda Nout.

    Je soupirai.

    - Depuis ma dernière bataille au Machu Picchu... J'ai un problème. Quand je suis sous forme humaine, mes membres me font souffrir.

    C'était le version officielle de la Flèche Noire. Mais j'avais découvert que, lorsque j'étais chat ou un autre animal, je souffrais moins.

    - Et pas quand tu es un chat ? s'étonna Peter.

    - Aussi, mais un peu moins.

    - Étrange. Mais dit-nous, qu'elle est la fameuse surprise dont M. Côme parlais ?

    Je souris.

    - Désoler, je ne peux pas le dire. Par contre, je peux vous annoncer que ce sera génial !

    Nout leva les yeux au ciel.

    - Pourquoi tu es toujours au courant de tout ?

    - Parce que.

    - Merci de la réponse ! sourit Peter.

    Je lui retourna son sourire. Peter était grand, les cheveux noirs en batailles, et les yeux turquoises. Mais, depuis deux mois, une marque de brûlure venait lui courir sur la joue, redescendais le long de son cou et de son torse et allais jusqu’à sa jambe gauche. C'était ce qui restait d'une ancienne poutre qui avait brûler et était tombé sur le petit ami de ma sœur. C'était aussi la preuve de sa loyauté envers nous. Car, en poussant Nout et en se prenant la poutre à sa place, il lui avait sauver la vie. Parfois, quand je me remémorais tous les détails, je m'étonnais de les voir encore en vie, c'est deux là. Le feu aurait du les brûler, et la fumée les asphyxier. Mais ils étaient vivant, c'était le principal.

    - Quel est le prochain cour ? demandais-je.

    - EPG, fit une voix derrière moi.

    Benoît. Je me retournai.

    - Salut, fit-il. Vous êtes dans quelle classe ?

    - B, répondis Nout.

    Il eu un grand sourire.

    - Moi aussi. On est chez les Béryl ensemble, alors. 

    Soudain, la voix de M. Côme retentit dans le collège.

    - Avis à tous ! Regroupement dans la cour pour la première séance d'Education Physique Générale !

    Euphorie générale. Tandis que les plus âgés expliquaient aux sixièmes et aux nouveaux de quoi il s'agissait, M. Côme et Mme Sonja sortaient dans la cour, un grand panneau sous le bras. 

    - Un peu de silence, s'il vous plait ! cria Mme Sonja. Nous tenons à rappelez les règles du jeu avant de commencer.

    Les règles n'avaient pas changés depuis l'année dernière. Élimination de l'adversaire quand celui-ci avait reçu une flèche, ou trois coup d'épée. La première équipe à rapporter la pierre adverse dans son camp avait gagné. Les nouveaux territoires étaient ceux-ci : l'aile Est, contenant le CDI, les salles d'informatique, de musique et d'art au rez-de-chaussé et les salles d'Italien, Allemand, français et latin au premier étage appartenait aux Béryls, et l'aile Ouest, contenant l'étude, le foyer, la physique chimie, la SVT et la techno au rez-de-chaussé et les salles d'anglais, de math et d'histoire-géographie au premier étage appartenait aux Améthyste.

    - Nous avons pourtant une nouveauté, intervint Côme. 

    Sonja montra le tableau. Dessus, les dix mois d'école : septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars, avril, mais et juin. Et le nom des deux équipes : Améthyste, et Béryl.

    - Nous ferons une séance par mois, et l'équipe gagnante de chaque mois verra son nom marqué à ce tableau. A la fin de chaque trimestre, l'équipe qui aura le plus de victoire verra la moyenne de chacun de ses membre augmenter de 50%. 

    Des cris de joie jaillirent de partout.

    - C'est possible, ça ? demandais-je à Benoît.

    - Dommage que ça n'aide pas pour le brevet, fit-il en me faisant un clin d’œil.

    Je lui sourit, et me sentis rougir légèrement.

    - Oui ! De 50%, vous avez bien entendus ! fit Côme. Maintenant, Béryl, Améthyste, en place !!! Vous avez un quart d'heure pour vous préparez !

    Immédiatement, le collège se divisa en deux, une partie, contenant malheureusement Logan, Abigail, Digory et Diane partie vers l'aile Ouest, tandis que les B filèrent vers l'aile Est. Nous nous regroupâmes dans la salle de musique, construite en théâtre.

    - Nous devons désigner un chef, fit Nout d'office. Et un lieutenant pour chaque niveau, qui dirigera sa classe et aidera le chef.

    - Bonne idée, Nout, fit Benoît.

    Puis, il se tourna vers les 6èmes, et leur sourit gentiment.

    - Aujourd'hui, c'est votre premier jour au collège, et votre première séance d'EPG. Nous allons vous remettre des épées ou des arcs, et ce sera à vous de nous dire avec lequel vous êtes les plus habile. Ceux qui préfèrent les épées vont à gauche de moi, et ceux qui prennent les arc à ma droite.

    Les sixième se séparèrent, et Mathys leur distribua à chacun une arme. Avec les épées venaient aussi des bouclier, tantôt rond, tantôt romains. Tout le monde en prit, et moi, je m'attachai un carquois à la taille, un arc en bandouillère, et une épée à la main.

    - Y'en a qui se portent volontaire pour devenir lieutenant chez les sixième ? demanda Benoît.

    Une main timide se leva. C'était une petite fille aux cheveux blond et aux yeux pers.

    - Je... je veux bien essayé, fit-elle.

    Je lui sourit tendrement.

    - Comment t'appelles-tu ? demandais-je gentiment.

    Elle me rendit un sourire timide.

    - Angèle, fit-elle.

    Je me tournai vers les autres 6èmes.

    - A présent, Angèle est votre lieutenant. Elle recevra ses ordres du chef, et devra vous les faire appliqués.

    - Bien, fit Benoît. Qui se porte volontaire pour les cinquièmes ?

    - Moi ! fit Mattéo, un cinquième aux cheveux noirs et aux yeux bruns.

    Personne d'autre ne se manifesta, et Mattéo devint lieutenant des 5èmeB.

    - Ensuite, pour les quatrièmes ?

    Je levai la main en même temps qu'Enzo et Mary. Aïe !

    - Nous allons donc procéder à un vote chez les quatrièmes. Qu'ils viennent me transmettre pour qui ils votent comme chef.

    Une minute silencieuse passa, tandis que les Télépathe disaient télépathiquement qui ils voulaient pour lieutenant à Benoît.

    - Ok, fit ce dernier. Enzo a 6 voix, Mary en a 8, et Isis en a 9. Isis est donc lieutenante des quatrième. Et je me propose en lieutenant des troisième. Quelqu'un d'autre ?

    Silence. 

    - Personne d'autre, conclus-je. Les lieutenants sont ainsi : Angèle, Mattéo, moi, et Benoît. Je pense que nous sommes tous d'accord pour élire Benoît chef.

    Tous secouèrent la tête.

    - Parfais. Nous rappelons qu'être lieutenant ou chef ne donne aucun droit sur sa classe hors des heures d'EPG. 

    Une sonnerie retentit.

    - Nous devons partir à l'assaut, fit Benoît. Angèle, toi et une moitié de ta classe venez avec nous, ainsi qu'une partie de la classe d'Isis.

    Il sortis une pierre en forme de cœur en Béryl.

    - Mattéo, prend quelques élève avec toi, et aller cacher la pierre.

    - Les élèves d'Aglaé à Line dans l'appelle vienne, on échangera la fois prochaine, fis-je.

    Angèle hésita, et fit de même, choisis la première moitié de sa classe. Aussi, nous partîmes vers l'aile Ouest. Etant devenue humaine, j'avais prit une épée simple, mais je regrettais l'épée double que Nout m'avait inventé. Dans les couloirs régnaient un silence irréel, et que tous le monde se gardait de brisé.

    "Isis, fit Aglaé, il y en a au dessus de nous."

    Je transmit l'information à Benoît, puis au reste de la troupe.

    - Ok, chuchota Benoît quand nous arrivâmes aux escaliers. Isis, prend tes quatrièmes, quelques sixièmes, et monte chercher au premier.

    - Tu m'envoie à la mission la plus dangereuse, et sans aucun troisième ? fit-je, bien qu'heureuse de cette marque de confiance.

    - Tu as toute ma confiance, confirma Benoît. Quels troisièmes veut venir avec Isis ?

    Une main se leva. Clara Brengan, la cousine de Benoît.

    - Personne d'autre ? demandais-je.

    - Ils ont peur de se séparer, ricana Eric.

    Piqué au vif, quelques mains se levèrent à leur tour.

    - Parfais, fis-je. Allons-y.

    - Bon courage, me souffla Benoît.

    - Merci, répondis-je sur le même ton.

    Aglaé et Eléonor échangèrent un regard complice, et quelques sourire vinrent s'afficher sur les visage des troisièmes. Je les foudroyai tous du regard, ce qui devait être assez impressionnant, car ils cessèrent. Je commençai à monter lentement les escalier, et ils me suivirent. Je fit un geste à Eric, Hedy, Léana et Clara, qui avaient des arcs de nous couvrir si jamais c'était une embuscade. Ensuite, je lâchai mon esprit pour qu'il survole ceux des Améthyste. La pierre était à la dernière salle d'Histoire, la plus éloigné de là où nous étions. 

    "Je vous parlerais comme ça à partir de maintenant", transmis-je à mes coéquipiers.

    Je leur transmit un plan de l'école, et pointant là où était la pierre.

    "Je veux que tous le monde participe à l'offensive, les sixième surtout. Vous devez apprendre, et c'est la meilleur solution."

    "Par où on passe ?" demanda Clara.

    "A vous de choisir. Soit on va tous ensemble par un couloir, soit on fait deux groupe, un qui passe par le couloir, et un autre qui passe par les salles de classes reliées."

    "Proposition nomber two.", fit Aglaé après avoir consulté les autres personnes.

    "Perfect. Je veux la moitié des sixièmes avec la moitié des quatrième et quelques troisième dans les couloirs. Clara, tu en est responsable."

    "Ok"

    "Moi, je prend le reste. On y va maintenant !"

    Le groupe se sépara, puis j’entraînai le mien dans la salle d'anglais. Nous ne pûmes retenir quelques sifflements d'admiration devant les nouvelles classes : elle étaient repeinte dans des couleurs pastelles variante selon les matière, le mobilier était neuf, les tables intactes, le sol brillant.

    - Ils n'ont pas chaumés ! s'exclama un troisième.

    - Je te le fait pas dire, murmura Eléonor.

    - Archers, à mon commandement, soufflais-je.

    Je tendit la main vers la porte donnant sur la deuxième salle, et l'ouvrit lentement. Rien. Il n'y avait personne dans la deuxième salle. J'y entrai lentement, avant de faire signe aux autres.

    "Il y en a dans la salle, suivante." me dit Aglaé.

    J'hochai la tête. Je savais en quoi me transformer. Cette salle était peinte avec des couleurs tirant plus sur le vert tendre et bleu clair, toujours en pastel. Au mur était peinte des petites phrase philosophique en anglais, telle que : « We all have two lives, the second begins when we realize we only have one », ou encore « Logic will get you from A to Z ; Imagination will get you everywhere ».

    "Très bien. Je vais ouvrir la porte. Archer en position. Les épéistes, protégez-les de vos boucliers."

    Il obéirent à mon ordre, et je souris. J'avais vraiment une bonne équipe. D'un léger mouvement, j'ouvris la porte, qui était silencieuse, et non grinçante, comme celle de l'ancien collège. Dès que la porte fut ouverte, trois flèche virent se figées aux pieds de mes coéquipiers. Alors, comme répondant à un signal, Aglaé banda son arc et lança une flèche dans la pièce voisine. Ce qui se passa après, je ne pourrais pas vous l'expliquer nettement. Nous nous étions précipité dans la pièce d'as coté à grand renfort de cris, d'arc et d'épée. J'avais demander à un sixième de me suivre, et nous avions discrètement passer la barricade. La suite n'était pas gardé. Enfin presque. A un moment surgit un adversaire -Diane-, que mon petit sixième élimina d'une flèche bien visée. Nous avions rapidement prit l'Améthyste, et nous l'avons ramener aux escaliers. J'ouvris ma main et regarda le cœur violet. Puis, je le remit au sixième. 

    - Rejoint la base, je te couvre, fis-je en bandant mon arc d'une flèche.

    Il hocha la tête, et partis en courant avec la pierre. Quelques minutes plus tard, la conque retentit, suivie par la voix de M. Côme :

    - 1/0 pour les Beryls. Regagnez vos bases, et entraînez-vous jusqu’à la prochaine sonnerie. 

    Je souris, et rangea ma flèche dans mon carquois. l'arc toujours à la main, je me dirigeai vers la salle de musique. Ce fut benoît qui m'accueillis avec un grand sourire.

    - Félicitation !

    - C'est le sixième qu'il faut féliciter, fis-je, amusée, et pas moi.

    Benoît soupira :

    - C'est pas la deuxième fois que tu me sort cette phrase en deux semaines ?

    J'hochai la tête, et allai voir le sixième pour le féliciter. Il me remercia de l'avoir aidé, et j'entendis benoît dire : 

    - Parfais, félicitations à tous, et merci de votre participation. Maintenant, nous allons nous entraîner pour les prochains jeux. Il y aura l'atelier arc et l'atelier épée.

    Je lui transmis une idée que j'avais eu avec Aglaé.

    - Ah oui, fit-il, et ceux qui veulent pourrons apprendre à camouflés leur esprit auprès d'Isis et Aglaé. Répartissez-vous !

    Plusieurs sixièmes vinrent nous voir, Agla et moi. Il y avait aussi quelques cinquième et troisième, notamment Clara.

    - Très bien, fis-je. C'est un exercice compliqué, car vous seul ne pourrez pas savoir si il marche. Mais il est très utiles et, si on le maîtrise très bien, il peux aussi empêcher les Motus de vous lire.

    - Mais notre but premier ici est que vous camoufliez votre esprit pour ne pas que les 4èmeA vous repère, intervint Aglaé. 

    - Quand un Télépathe chercher quelqu'un par télépathie, il "balaye" de l'esprit le lieu où il veut trouver quelqu'un. Il trouve un esprit quand il se "bute" à quelque chose qui n'a rien à faire dans le paysage. Pour éviter à un Télépathe, il suffit juste de faire partie du paysage.

    - Suffit juste, railla Clara.

    - C'est vrai que c'est compliquer, fit Aglaé. Mais quand vous maîtrisez tout bien, c'est comme un instinct de se fondre dans le décors.

    Nous commençâmes à leur apprendre. La technique, comme l'avait dit Agla, était facile à comprendre, mais compliquer à maîtriser : Il suffisait d'adapter son esprit au lieu où il se tenait, pour le camoufler.

    - Un peu comme le fait les Eclipsim quand ils devenaient invisible ? demanda Clara.

    Je secouai la tête :

    - Non, plutôt comme le font les Talpa pour se camoufler dans leur milieu. Ils examinent le décor, et prennent sa couleur.

    Clara hocha la tête. Elle comprenait : sa mère, la dangereuse et terrible Gwendolyne Brendan, était Talpa, tout comme sa sœur jumelle, la douce Morgane, la mère de Benoît. Le temps passa rapidement, et la sonnerie pour annoncer la cantine ne tarda pas. Alors, joyeux, papotant, nous sortîmes dans la cour. Je respirais avec avidité l'air chaude du collège. Le soleil brillait, et il semblait qu'il ne pouvait rien arriver de mal aujourd'hui. Pourtant... un pincement continuel me taraudait. Comme si, à l’intérieur de moi, la Flèche Noire chantonnais : "Méfie-toi, méfie-toi... Vous n'êtes pas de taille, vous n'êtes pas de taille... Onyx est là, Onyx reviendra..." Prise de vertige, je m'appuya à une des fenêtre. Inquiète, Aglaé se tourna vers moi.

    - Ça va ? fit-elle.

    Immédiatement, Naomie et Nout se tournèrent elles aussi vers moi. Je fit oui de la tête, mais je sentit d’instinct que cette crise n'était pas comme les autres. J'essayai de reprendre mon souffle, mais mon pouls s’emballait. 

    M. Côme ! hurla Aglaé en télépathie en me voyant trébucher.

    Tout les Télépathes se retournèrent vers nous. Naomie me rattrapa de peu avant que je ne me fracasse par terre.

    - Qu'est-ce qu'il se passe ? fit Benoît qui accourait.

    Il essaya de s'approcher de nous, mais Peter le retint par le col, et le tira en arrière.

    - Ne te mêle pas de ça, Benoît, cracha-il, elle n'en a vraiment pas besoin ! 

    Je ne pus suivre la suite de la conversation, car le monstre en moi se réveilla d'un coup. J'eu l'impression que mes entrailles se déchiraient, et je ne vis plus rien. Je ne ressentais plus que la douleur, a peine les mains de Naomie et d'Aglaé qui essayaient de m'allonger. Puis, dans mon âmes, une présence froide, reptilienne, et mauvaise. Deux yeux noirs apparurent dans mon esprit.

    - Onyx ! hurlais-je, me sentant sombrer. 

    Non ! Je ne devais pas céder ! Ingrid l'avait dit, Onyx pourrais peu être me contrôler. Mais je glissais de plus en plus dans l’inconscience. La dernière penser qui me vint fut : "Que vais-je retrouver quand je me réveillerais ? Me réveillerais-je un jour ?". Et là, le noir.

     

    Une pensée surgit du néant. J'étais de retour. Mais que c'était-il passé ? J'essayai de sonder la salle dans laquelle je me trouvait, mais mon esprit... ne fonctionna pas ? J’avais l'impression d'être... Enfin, de ne plus être Télépathe. Allons, j'était juste un peu engourdie. Je ré-essayai. Toujours rien. Alors, avec un dernier sursaut d'énergie, j'ouvris les yeux. La lumière me les blessa immédiatement, ma rappelant une scène plus si récente que ça : après la première attaque d'un Drak dans la cour. Celui-ci m'avait déboîter l'épaule, mais la prof de musique m'avais soigner. Mais cette fois, je n'était pas au collège. Après avoir habitué mes yeux à la luminosité, j'inspectais la pièce : les murs étaient blancs, et j'étais couchée sur un brancard bleu. Un hôpital ? Le plus proche se trouvait à Verdômes, et je savais que M. Côme ne mettrait pas en risque des gens non-magiques. Il n'y avait personne, alors je me recoucha, et m'endormit.

     

    Je me réveilla une deuxième fois. Pourtant, à ce moment là, ma mère se tenait sur une chaise, et me regardait.

    - Salut, croassais-je.

    Elle eu un petit sourire.

    - Salut. Comment te sens-tu ?

    Bonne question. J'analysais chaque partie de mon corps pour en venir à une conclusion, celle qui m'inquiétais le plus :

    - Je n'arrive plus à utiliser mes pouvoirs télépathiques.

    Hélène fronça les sourcils.

    - Vraiment ? Et tu arrives à te transformer ?

    Je ferma les yeux un instant. Même si je n'avais pas encore essayer, je devinais la réponse dans chaque fibre de mon être. Je tentais quand même. En vain.

    - Non, fis-je d'une voix étouffée.

    Nous entendîmes du bruits, et une porte s'ouvrit dans le mur. En sortis Nout et mon père. En voyant que j'étais réveiller, Nout eu soudain un mouvement de recul, puis baissa la tête avec honte.

    - Quoi ? fis-je. Qu'est-ce qu'il se passe ? Où suis-je ?

    Comme personne ne répondais, je posais une dernière question, presque en murmurant :

    - Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

    Nout baissa la tête, et ferma les yeux. Devinant ce qu'elle essayait de faire, je dit :

    - Je n'arrive plus à me servir de ma télépathie.

    Elle leva vers moi ses grand yeux étonnés.

    - Je vais chercher Agla, murmura-elle.

    Et elle partis. Un silence gêné s'en suivit.

    - C'étais si... terrible que ça ? soufflais-je.

    Ma mère hocha la tête en détournant le regard. Un petit silence s'installa. Aglaé arriva peu après. En entrant dans la pièce, elle eut un maigre sourire :

    - Ma pauvre, heureusement qu'ils non pas mis de miroir...

    - Toujours le mots de réconfort, ironisais-je.

    Je glissai un regard à ma sœur. Elle se tenait en retrait, regardait le sol et tremblait de tous ses membres.

    - Hey, fit Agla en se tournant vers elle. Il est parti, il n'est plus là. C'est Isis face à nous.

    Je n'y comprenais goutte.

    - Que c'est-il passé ? Les Draks ont attaqué après que je me sois évanouie ?

    - Tu ne peux plus lire les pensées ? me coupa mon amie.

    - Non, reconnus-je.

    - Alors écoute... murmura-elle.

    Des images commencèrent à affluer dans mon esprit. Je fermai les yeux, et me retrouva dans les souvenirs d'Aglaé.


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