• - Dépêchons-nous, il ne faut pas être en retard, grogna Max.

    Je redevenais animal. Je m’ébrouai et partis en courant dans les rochers. Eléonor, puis Aglaé et Juliette se laissèrent aller, et me rejoignirent en courant. Je plongeai d'un haut rocher pour atterrir dans un tout petit lac, plusieurs mètre en contrebas. Mes amies firent le tour, mortes de rire. Je sortis de l'eau sous les yeux amusé d'Hyna. Je me secoua pour tous les éclabousser.

    - Isis ! s'écria Owen.

    Au loin, les bouquetins et le chamois entendaient nos rires et veillaient sur notre descente. Nous atteignîmes enfin l'herbe, pleine de fleurs aux couleurs éclatantes. En courant, Aglaé percuta un caillou, et me tomba dessus. Nous roulâmes pendants quelques longueurs avant de nous arrêter. Juliette et Eléonor nous rejoignîmes, presque aussi hilares que nous. Peu à peu, Nout se laissa gagner par notre euphorie. Mais je ne m'en aperçus que lorsqu'elle me sauta dessus pour une lutte. Surprise, je me redressai, et me mit à parer les coup qu'elle allais me donner. Nous avions pris l'habitude de nous entraînez l'une contre l'autre, et nous pouvions mettre le plein de puissance dans nos coup sans risquer de blesser l'autre.

    - Eh bien, mon vieux, siffla Owen à Peter, rappelle moi de ne jamais me mettre ta petite amie sur le dos.

    - Moi, plaisanta Max, je ne sortirai jamais avec une fille qui défis les lynx des montagnes !

    - Max ! cria quelqu'un en accourant.

    C'était Nolwenn, la petite sœur de Max et Eléonor. Ses parents avaient refuser qu'elle viennent, et elle s'était juré de monter à notre rencontre.

    - Max ! fit elle en arrivant près de nous. Dépêchez-vous ! Il faut y aller !

    Nolwenn était petite, très maigre, avec les yeux bleu et les cheveux blonds, contrairement à ses aînés, qui avaient les yeux et les cheveux bruns.

    - Une course ? proposa Casey en rejetant son sac à dos sur son dos.

    Hyna calcula mentalement la distance entre où nous nous trouvions et les chalets.

    - Un kilomètre de course ? J'y suis !

    - Et comment ! répondis-je en libérant Nout.

    - Moi aussi ! fit vivement ma sœur.

    Max hésita.

    - Ok pour moi.

    Tous les autre donnèrent leurs accord.

    - Si tu reste sous ta forme de lynx, Isis, tu par quelques minutes après nous.

    - Ça marche, répondis-je à Owen. Trois... deux... uns.... Go, partez ! criais-je.

    Les quinze enfants partirent à toutes vitesse, Max, Casey et Nolwenn en tête. Malgré sa petite taille, il faillais se méfie de la CE1, car elle savait bien prendre appuis pour se propulser. Logan rattrapa Nolwenn, puis fut rattraper par Hyna. Abigail était la dernière, mais talonnait Aglaé et Owen. Je me positionna bien contre une pierre, et compta jusqu'à vingt. Quinze. Seize. Dix sept. Dix huit. Dix neuf... Je me propulsa grâce à la pierre, et parcouru plusieurs mètre dans les airs. Une fois que j’eus touché l'herbe, je me mit à courir aussi vite que je le pouvais. Je  rattrapais mes amis à vu d’œil. Je doublai finalement Owen, qui s'était fait dépasser par sa sœur, puis Abigail. Pour Aglaé, ce fut plus compliqué, car elle augmenta sa vitesse en m'entendant arriver. Les chalets étaient maintenant en vu. Je vis deux rochers élever, et Max, Casey et Hyna s'aventurèrent entre les deux, seul passage pour continuer de courir normalement. Pour des humains. Dès que je fus proche des rochers, je vira de bord, et couru sur celui de gauche. Les pierres sous mes coussinets me faisaient un peu mal, mais j'augmentai la vitesse. Enfin, j'arrivai à la fin des rochers, qui plongeaient en falaise sur une petite dizaine de mètre. Sur le rocher, j'avais rattrapé Aglaé. Alors, en puisant dans toute la puissance de mon corps, je pris appuis sur le dernier bout de rocher, et me projetai dans les airs.

    J'avais déjà voler. En parapente, ou sous forme d'oiseau ou de dragon. Jamais sous forme féline. Mais, dans les airs, je dépassai Eléonor, Digory, Logan, Line et Victor. Le choc sous mes pattes remonta tout le long de mon corps et fit frémir ma colonne vertébrale quand j’atterris sur le sol, juste devant Juliette. Mais je continuai. En quelques foulées, je dépassai Peter, Nout, Diane, puis Nolwenn. Bien. Il ne me restai plus que les trois futurs lycéens. Puisant dans mes tripes, je réussi à encore augmenter la vitesse. Casey et Max étaient bientôt arrivé. Je dépassai Hyna, et me rapprochais dangereusement de Casey. Il augmenta lui aussi sa vitesse, mais, au prix de terribles efforts, je le dépassai. Plus que Max.  Mais... où était-il ? Là ! à quelques mètre du premier chalet. Non ! Mais j'étais au maximum de ma vitesse, et ne pouvais l'augmenter. Il toucha le chalet quelques secondes avant que je fisse de même. J'étais épuisée, et le garçon aussi, apparemment.

     - Quelle surprise ! Mon fils battant un lynx des montagnes ! s'exclama une nouvelle voix.

    Je me tournai vers Willy, le père de Nolwenn, Max et Eléonor. Comme sa femme et ses enfants, Willy, qui avait fait sa scolarité à notre collège, avait des pouvoirs magiques. Maria lui avait expliquer pour chacun des pouvoirs. Et pour moi. Casey nous rejoignîmes, juste après Hyna.

    - Hyna troisième ! s'écria la petite amie de mon frère.

    - Et Nolwenn cinquième ! s'écria la CE1 en tapant contre le chalet.

    - Bonjour Casey ! fit Willy en lui serrant le main, et fit de même avec Hyna. Mademoiselle Àlainn...

    Diane et Victor arrivèrent en même temps, suivis par Juliette, Peter, Nout, Logan, Line, Digory, Eléonor, Aglaé, Abigail et Owen.

    - Dépêchez-vous, il faut vous préparer, fit Maria, la femme de Willy, et une de nos surveillante au collège.

    Hyna, Juliette, Diane, Nolwenn, Line, Eléonor, Nout, Aglaé, Abigail et moi la suivîmes, et je repris forme humaine. Maria nous mena dans son chalet.

    - Vos parents vous ont bien donner un paquet chacune, non ?

    Nous sortîmes de nos sacs dix paquets identiques.

    - Très bien. Eléonor, Line, je vous laisse expliquer aux autre filles comment on met une robe traditionnelle !

    Je sortis du paquet un corset blanc, une jupe aux chaudes couleurs de l'aube, un tablier doré et un châle rouge aux reflets cuivrés et dorés.

    - On doit vraiment mettre ça ? demanda Hyna en sortant le même assortiment que moi, mais avec des couleurs tirant plus sur le vert, comme Diane.

    Nout et Juliette avaient toute les teintes de bleu, Eléonor et Line celle du violet, Abigail et Nolwenn le marron. Aglaé, elle, avait les même couleurs que moi, mais en un peu moins intense.

    - Il faut mettre la jupe en premier, fit Eléonor en s'habillant. Puis, le corset blanc par dessus.

    - On noue ensuite le tablier à la taille, poursuivis Line en faisant sur Eléonor. Puis, le châle sur les épaules.

    - Après, vous venez me voir, finis Eléonor.

    Je suivis les instructions d'Eléonor, et mettant la jupe en premier, puis en mettant mon corset. Hyna me le laça. Ensuite, je me mit le tablier, et rejoignis Eléonor. Elle me posa sur la tête une couronne tressé de fleurs des montagnes, faites la veilles, mais encore fraîche. Nous finîmes toute ainsi. Lorsque nous sortîmes du chalet, nous vîmes les garçons habillé d'un simple pantalon, d'une chemise blanche et d'une simple veste brune. Owen ne put étouffer un rire en nous voyant, et se reçu un coup de coude de Logan, qui se retenait lui aussi. Nous nous contemplâmes en silence, puis, n'y tenant plus, Digory éclata de rire comme jamais il ne l'avait fait auparavant, et nous l'imitâmes tous. Maria et Willy nous rejoignîmes.

    - On est vraiment obligée de porter la couronne ? demanda Abigail entre deux hoquets.

    - Je trouve ça magnifique, nous fit Maria en s'approchant de nous. Venez ici.

    Elle nous glissa à chacune une nouvelle fleur dans nos couronne. Je ne pus retenir une exclamation.

    - Un edelweiss !

    - J'ai toujours cru qu'on disait une edelweiss, fit Abigail.

    Casey secoua la tête.

    - C'est un mot masculin.

    - Ce n'est pas protéger, c'est plante là ? demanda Juliette.

    - En Allemagne, Suisse et Autriche, oui, fit Maria. Mais pas en France. Et puis, je n'en prend que après avoir vérifier que mes plantation soit au maximum.

    - Tu as des plantations d'edelweiss ? s'étonna Nolwenn.

    Maria acquiesça.

    - Mais bon courage pour les trouver, fit-elle. Elles sont bien cachées.

    - Il faut descendre, nous fit Willy en nous tendant à chacun un bâton orné de fleurs sauvages. Allons-y.

    Plusieurs bergers et aux éleveurs nous attendaient, eux aussi habillé de manières traditionnelles. Je reconnu parmi eux les parents de Victor, et ceux de Line. Comme le troupeaux de Willy était le plus gros, nous passâmes devant. Et ce fut nous seize, les enfants des montagnes, qui guidèrent les vaches durant toute la descente. Nous atteignîmes la vallée sans perdre un seul animal. La circulation avait été stoppée pour nous laisser passé, et la grand place aménager pour les festivités et le défiler de vaches. Les vaches étaient ornées de leurs belles couronnes traditionnelles, elles aussi. Nous entrâmes dans le village sous les hourras de la foule. Tous le village était là, pour célébrer la descente des alpages, et le retour des agriculteurs, qui avaient passé deux mois dans la montagne. Pour nous, enfants, cette fête avait un sens caché. C'était le retour de nos camarades de classes, qui accompagnaient leurs parents en alpages, le retour aussi de la rentrée, et la fin de l'été. Et, cette année surtout, le retour de la normalité. Enfin, nous l’espérions. Mais, au fond de mes organes, une douleur, soutenable mais une douleur quand même, trace de ma malédiction, m'annonçait que le chemin vers la paix serait encore long. Nous arrivâmes sur la place du village, décorée pour les festivité et baignée de soleil. Nous y attendaient la moitié du village (celle qui n'était pas le long du chemin), dont le maire actuel, Jules Brendan, mes grand-parents, Esther et Casey, mes parents, Jack et Hélène, presque tous les enfants de l'école, les professeurs, et tous les touristes qui passaient par là aujourd'hui. Un espace avait été ménager pour les bêtes, et nous y attachâmes la plupart des vaches de Willy. Le reste devait rejoindre un tracteur plus loin, et regagner leur ferme. Willy ne gardais que les plus belles vaches pour le concoure. Je devais d'ailleurs y conduire la perle de son troupeau, Grâce. je me souvenais encore la naissance de la bête. J'étais venu joué chez Eléonor, du temps où j'étais encore Elyse. Puis, Maria avait accouru en nous disant que un veau allait naître. Ni une, ni deux, nous nous y étions précipitées. Et j'avais vu Grâce naître. Nous l'avions frottée avec de la paille, avec Eléonor. Je caressais Grâce quand j’eus une idée. Je poussai un léger meuglement, et Grâce releva la tête et me répondis. Je souris. Nous allions gagner le concoure.

    ***

    - Et maintenant... la vache Étoile, du troupeau de Willy Breena, accompagner par Casey Nobiles.

    Je déglutis. Juste après, c'était moi. Casey fit tourner Étoile devant les juges, pour finalement l'arrêter devant eux. Ils l'examinèrent, puis firent un geste pour congédier Casey.

    - La vache Grâce, du troupeau de Willy Breena, accompagner par Isis Nobiles.

    Je soupirai. Et entrai dans la place, aux cotés de Grâce. Sur mes conseils, elle se tenait bien droite, la démarche fière. Je l'avais pansé et pansé, son poils était soyeux et luisant. Le bois de sa couronne était bleu nuit, avec des motifs de fleurs savoyardes. La partie haute était d'une couleurs brune, avec une edelweiss éclatante peinte dessus. Le tout entouré de branche de sapin, de rose et d'autre fleurs aux milles et unes couleurs. Elle était tous simplement splendide. Deux des trois juges se redressèrent à notre approche. Ils venait tous de la vallée d'Abondance, si je me souvenais bien. Je fis faire plusieurs tour à Grâce devant eux avant de m'arrêter pour les laisser la regarder. Grâce était de taille moyenne, la robe d'une simple abondance, les cornes blanches et polie, et les pis remplis. Elle n'était pas trop maigre, contrairement à certaines vaches, mais pas trop grasse.

    - Bien, bien, murmura une juge avant de ma congédier.

    Grâce effectua une courbette, puis me suivis. Nous sortîmes sous les applaudissement du village. Je retournai attaché la belle vache, puis rejoignis Aglaé, Eléonor, Line et Juliette, qui avaient trouvé Margot Ferrer, Naomie Dubh et Cléo Collin.

    - Où est Nout ? demandais-je en faisant la bise aux trois nouvelles venues.

    - Probablement avec Peter et Nogait, répondis Cléo.

    - Nogait est là ? fis-je, surprise.

    - Oui, et j'ai même vu Matthieu, Eric et Harry traîner ensemble. Et peu être Mary.

    - Peu être ? releva Aglaé.

    Cléo haussa les épaules.

    - Un longue fille aux longs cheveux noirs. De dos.

    Eléonor acquiesça.

    - Oui, elle est surement venue voir son frère.

    Nous regardâmes passer trois autres vaches en silence.

    - Pour le concoure, je pense que c'est Grâce et toi qui aller gagner, me fit Aglaé, brisant le silence qui s'était installé.

    - Pourquoi donc ? Il y en a plein d'autre aussi belle que Grâce, fis-je.

    - Premièrement, non, fit Eléonor. Et Deuxièmement, la courbette finale les ont achever, ajouta-elle en parlant des juges. D'ailleurs, je ne pense pas que ce soit permis...

    - De quoi ? demanda Margot.

    - De dresser les vaches.

    Je souris.

    - Je n'ai pas dresser Grâce. La définition de dresser est le fait d'habituer un animal à faire docilement et régulièrement une chose. Et je pense pas qu'il était marqué sur le règlement que les métamorphes n'avaient pas le droit de suggérer aux vaches de bien se tenir, et de faire une courbette.

    Eléonor éclata de rire, se sachant vaincue.

    - Autant pour moi. Je vais le rajouter, fit-elle.

    Soudain, les appels des juges retentirent sur la place. Mes amies et moi nous levâmes, et je rejoignis Grâce.

    - Mesdames et Messieurs, habitants et touristes, bienvenus à Saminge. Nous allons appeler la gagnante du concoure de beauté pour vache. Et la gagnante est... Grâce, du troupeau de Willy Breena, accompagnée par Isis Nobiles.

    Maria poussa un cri de joie, et je conduit Grâce au milieu de la place avec Willy. On lui remit un trophée et une décoration pour Grâce. Nous rentrâmes sous les vivats de la foule.

    - Merci, me souffla Willy.

    - Mais c'est tout naturel ! répondis-je avec un grand sourire.

    Nout me rejoignis en souriant.

    - Maintenant que le défilé est fini, on peut aller se changer ! s'écria-elle.

    Nous portions encore les tenues traditionnelles savoyardes.

    Nous remontâmes chez nous, une sorte de grand manoir, à quelques mètres de la place, et redescendîmes habillées d'un simple short en jeans et d'un T-shirt blanc pour moi, et d'une jupe bleu pervenche et d'un haut blanc pour Nout. Seules trace du défilé : nous avions gardée nous coiffures et nos couronne de fleurs. Nous rejoignîmes Aglaé, Juliette, Eléonor et Line, qui s'étaient changée elle aussi, et Margot, Cléo et Naomie.

    - Vous voilà plus normal, plaisanta Cléo.

    - Oui, on sait, fit Eléonor avec un sourire taquin. Et plus belle, surtout !

    - Alors là, tu rêve ! fit Margot.

    Nous éclatâmes toutes de rire. Mais soudain, face à moi, Margot se redressa et fit un magnifique sourire.

    - Bonjour Benoit ! fit-elle.

    Une main tapota mon épaules, et je me tournai face à Benoît Brendan, le garçon le plus populaire du collège, et un membre de la famille la plus importante du village.

    - Félicitations pour le concoure, Isis ! fit-il.

    Je souris.

    - Ce n'est pas moi qui ai gagner. Tu devrais plutôt aller voir Grâce.

    - Je l'ai fait. Mais elle n'est pas très bavarde. Et, quelque chose me dit que quelqu'un l'a pousser à faire la courbette, sourit-il en me faisant un clin d’œil.

    - Cette personne n'est pas ici. Mais tu peux aller chercher ailleurs, fit-je d'un air innocent.

    - J'y vais de ce pas, alors.

    Il me fit un sourire, et partis rejoindre ses amis. Le silence autour de moi fut sidéral. Je me tournai vers Margot qui me regardait avec de grand yeux.

    - Quoi ? fis-je.

    - Tu as parlé à Benoît Brendan , fit-elle.

    - Bien oui, et alors ?

    Cloé secoua la tête.

    - Je ne crois pas que tu te rende bien compte, Isis, fit-elle. C'est Benoît  Brendan !

    - Il t'a sourit et t'a fait un clin d’œil... souffla Naomie, estomaquée.

    Je levai les yeux au ciel. Je voyais enfin où elles voulaient en venir.

    - Vous faîtes pas de films, les filles.

    - Toutes les filles l'ont dans leurs ligne de mire, et il vient te parler à toi ! insista Line.

    - Parlé, seulement, et pour me féliciter pour le concoure de vache. C'est tout.

    - Quand même... fit Margot. Il te parle, te sourit, te fait un clin d’œil....

    Je soupirai.

    - Oubliez tout de suite. Ce ne se réalisera même pas dans vos rêves les plus  fous !

    - On ne sait jamais, fit Eléonor. Et si...

    - STOP ! l’interrompis-je. Je ne veux plus entendre parler de ça, est-ce clair ?

    Les filles se regardèrent malicieusement, et acquiescèrent. Mais elles n'étaient pas crédibles pour deux sous.


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